Un blog idiot, avec un nom idiot, tenue par une idiote... De quoi parlerons nous dedans ? Mais de choses idiotes, bien sûr. Allant des séquences semie-romancées de ma superbement papas-ssionante vie, à une colonie d'opinions littéraires, musicales et artistiques sans intérêt, en passant par beaucoup de poésie de goutière. Chouette, quel programme, mes amis !

mercredi 23 janvier 2008

Votre serviteuse est une honnête citoyenne (anglaise...)

Sisi, j'vous jure. Ce matin, m'étant trouvée face à la possibilité de délester d'un livre, les rayons d'un des établissements représentatifs de la si aimable chaîne de grandes surfaces "intermarché", un librio, qui plus est, je me suis malgré tout gardée de mon instinc basique d'être soumis tout entier aux fluctuations de ses désirs, pour finalement payer l'objet comme il se doit, avec les pépettes de mon porte monnaie.
Pour faire simple, je reviens tout juste d'intermarché, où j'étais partie m'acheter une paire de n'écouteurs pour mon "èmme-pé 3", la mienne étant, pour ainsi dire, complètement destroy de son hamster. Naturellement, ils ne l'avaient pas. Il n'ont jamais rien là bas, c'est tellement petit de toute façon. Et puis bien sûr, ç'aurait été trop beau. Immaginez vous, moi ? Trouver du premier coup ce que je cherche ? Nononon... Par contre, histoire de me consoler un peu de ma déconvennue, et de n'être pas venue pour rien, j'ai décidé de m'acheter le Barbier de Séville, que je n'ai jamais lu, à ma grande honte, alors que je connais le Mariage de Figaro par coeur (Mozart y est pour beaucoup dans mon érudition à ce sujet). Au passage, en errant un peu du côté du rayon livre, j'ai profité de ce que personne ne me regardait pour feuilleter des bouquins Harlequin. Y'a tout un rayon consacré à ça, trois cases même pas pour les nouveautés ou la littérature, mais un rayon entier pour les conneries sentimentalo-romantico-guimauvaire au parfum de madeleine proustienne. J'ai vite refermé le bouquin - quel que soit son titre - et suis passée en caisse. Là, malheur, la queue. Trois caisses d'ouvertes pour une quinzaine de personnes, et manque de bol, la mienne est celle qu'à choisi le seul paumé du coin pour oublier son numéro de carte bleue. Derrière moi, une gentille mâdame, l'air de croire que je suis une fifille à la mâdame de devant, me pousse l'air de rien, et je suis obligée de jouer des coudes pour conserver ma place. L'erreur est également partagée par la caissière, à qui je suis obligée de signaler ma présence par un micro-couinement "pardonnez moi mais c'est mon tour". J'ai droit à un regard vertical, horizontal, oblique de fort mauvaise augure, un petit soupir de mépris, mais rien de plus. Mon insignifiante petite personne ne valait sans doute pas la peine qu'on s'excuse pour elle. En fait, je suis passée tellement inaperçue, que j'aurais pu sans problème m'en aller, mon livre callé sous le bras, dans la doublure de ma veste, sans payer. On ne m'aurait rien dit. J'en fut tentée, mais finalement, non, je suis honnête. Donc, je fais un grand sourire à mon aimable caissière, j'endure la dadame de derrière qui continue de me pousser de façon assez indécente, je présente mon billet de dix euros, je lance un au revoir non-payé de retour, et voilà. Tout ça pour un librio à deux euros.

Moralité ? L'honnêteté, c'est pour les cons et les masochistes.

Moralité alternative ? Je n'irais plus jamais à intermarché.

Allez, et sur ce, je vous laisse savourer ce passionnant épisode de ma petite vie si trépidante.
Do zvidanya.

1 commentaire:

Kumiko a dit…

Waw, je me sens pas d'attaque pour faire une tartine-fraise-poire-chocolat-noir-70%, donc je vais me contenter de:

Je hais Intermarché. -_-'