Un blog idiot, avec un nom idiot, tenue par une idiote... De quoi parlerons nous dedans ? Mais de choses idiotes, bien sûr. Allant des séquences semie-romancées de ma superbement papas-ssionante vie, à une colonie d'opinions littéraires, musicales et artistiques sans intérêt, en passant par beaucoup de poésie de goutière. Chouette, quel programme, mes amis !

mercredi 6 mai 2009

J'ai un projet, devenir folle...

... Et la prépa va m'y aider.

D'ailleurs, je suis déjà en bonne voie, à taper ce message à quinze heures alors que ma chère et tendre petite dissertation de littérature toque dans ma tête depuis une bonne heure pour me signifier qu'elle doit impérativement naitre avant demain.

Mais qu'à cela ne tienne, je ne sais pas trop quoi écrire, mais je l'écris.. et... Ah, oui ! Et en fait non... Je vais laisser cet article là en paix pour quelque temps (Pour ne pas abuser de la crédulité de vos jeunes et intrépides neurones qui ne craignent pas de se dessécher par grappes en s'attardant dans l'coin, et ne pas décimer les frêles espoirs que ce pauvre petit article aussi rachitique que ma moyenne de géographie auraient éventuellement pu faire naitre en vos âmes troublées (ou non, en fait j'en sais rien, mais j'voulais un adjectif... Pour le rythme d'la phrase, 'comprenez ?) quant à une prochaine floraison de céans, je m'abstiendrais de vous jurer fallacieusement de revenir étoffer cette chose dans trois semaines, sitôt qu'un semblant de liberté m'aura été rendu par mes geôliers (la permission de faire un tour hors de ma cellule, toute de bouquins collection bibliothèque universitaire constituée, par exemple, entre autres espérances ayant mûri en mon sein de forçate des lettres, tout jauni et fripé avant l'heure. )
En un mot (une phrase, plutôt) si je ne défuncte pas d'un infarctus du myocarde suite à une trop grande émotion, en achevant de contourner le dernier écueil partiellaire de l'année, il se peut probablement (nepaspromettrenepaspromettrenepaspromettre... et caetera) que je revienne ici vous baratiner la tartine au litchi à propos de la dernière pièce de théâtre que je suis allée voir (une fois n'est pas coutume... Il faut que je veille à ce que ça ne devienne pas trop axé sur la culturation du champ encéphalique, par ici, hein ? Ou alors la culture des navets, seulement..... )(Oui, je suis pa-pathétique.), visse minze Hamlet (on va rester dans la thématique de la folie, tiens.) aux célestins de Lyon, passke c'était vraiment bien, même si j'en profiterait tout de même un peu au passage pour lancer un appel qui vient du fond du coeur. Pourquoi diantre le grand diable au corps moulé d'après un portrait cubiste qui incarnait le petit prince de Danemark a-t-il éprouvé le besoin de se défroquer avant d'aller bastonner son ex-potentiel beau-frère, dans la fosse de son ex-potentielle fiancée ?
La chose n'a pas été pour me déplaire, comme mes assidus lecteurs n'ont probablement manqué de s'en douter.... Mais... M'enfin, comme dirait l'autre.

Allez, ce sera tout pour cette après-midi. J'entr'aperçois Aragon par la porte de ma chambre ouverte, qui vient juste d'achever de fixer de lourdes chaines rouillées aux accoudoirs de mon fauteuil. Que dieu vous garde, et qu'il se montre plus clément envers vous qu'il ne l'est actuellement envers moi. (les jérémiades, ça coûte pas trop cher, et puis ça fait du bien, n'est ce pas ?)


péèsse... J'allais oublier, à propos du titre, qui, vous l'avez compris, n'est définitivement pas sorti des méandres depuis longtemps taries de mon imaginaire phtisique, mais à plutôt été accordé au masculin il y a un siècle et demi par Dostoievki(-chichinouchouni), peu avant la clôture d'une lettre à son frère. C'est fou les similitudes biographique qu'il y a entre nous, n'empêche : tous deux cueillis dans la fleur de l'âge pour être déportés au fin fond d'un goulag d'où la lumière ne filtre que rarement... Sauf que moi, je me suis moi même constituée prisonnière. Mais mon penchant masochiste n'est désormais plus un secret pour personne... Iseunt itte ?

Et pis cadô tout de même, passke les derniers râles d'agonie d'une prépateuse à l'emploi du temps lourd de moults tâches qu'Héraklès n'aurait pas dédaigné, c'est pas drôle quand c'est pas illustré. Croquitage à Milan, le mois dernier. C'est pas bien joli, mais on va dire que l'dessin est à l'image de la ville : plutôt moche.