Un blog idiot, avec un nom idiot, tenue par une idiote... De quoi parlerons nous dedans ? Mais de choses idiotes, bien sûr. Allant des séquences semie-romancées de ma superbement papas-ssionante vie, à une colonie d'opinions littéraires, musicales et artistiques sans intérêt, en passant par beaucoup de poésie de goutière. Chouette, quel programme, mes amis !

mardi 18 novembre 2008

I stuck around St. petersbuuuurg, And killed the Tzar and his ministeeeers ! Yéah ! Comment ça swouingue !

Bonjour à vous, chers lecteurs.

(Ouh, que de froid formalisme. Mais ’faut pardonner à mon humeur sombre et par ailleurs assombrissante. Elle n’est que le malheureux produit d’une multiplications de facteurs négatifs ( Septs partiels distinguables à l’horizon de la semaine naissante, multipliés par une kyrielle de résultats désespérément bas, dont le plus haut représentant ne parvient qu’à grand peine à cogner contre la glace du 10, tandis que le reste se les gèles dans un glacial bain de médiocrité à 8(degrés), multiplié par un nombre relativement conséquent de devoirs à faire/réviser, le tout ajouté, enfin, à une déprime pernicieuse et persistante qui ne semble pas encline à gicler son vilain nez crochu de mon esprit; égal non pas le pied à titi… Euh… Le nez à tata… Non ! La tête à toto… Bref, mais égal un humour régressif et aussi plat que ma vie sentimentale… Uhuh… Conclusion magistrale nan ? )


Bref, et une bonne chose de faite - à savoir mon introduction. Puisque pour moi, la première phrase est toujours la plus douloureuse, et j’en accouche avec forces pénibles efforts, ahanements mentaux, gémissements stériles et autres modes d’expression d’une peine innommable et inhumaine. Hélas, tant qu’un bon docteur ne se sera pas décidé à mettre ses neurones au service des scribouillards en mal d’inspiration dans mon genre, pour inventer la césarienne spirituelle, je serais condamnée à souffrir pour longtemps encore. Mais à présent puisque je suis lancée, continuons à écrire et enchaînons sur ce dont j’avais l’intention de vous parler lorsque je me suis attelée à rédaction de cet article tortueux et tout souffreteux, à savoir la note précédente. (oui, j’avoue que sur ce coup, j’ai mal négocié l’enchaînement des idées.. Tsss, ss’pas avec ça que je réussirais à survivre deux dans l’hostile jungle prépato-tropicale. Va falloir que j‘affute encore un peu ma plume-épée-de-bois, comme le petit poulou…(De l‘humour de prépateuse, tiens, justement ! C‘est l‘indice premier de la débâcle de mes fonctions intellectuelles) (Juste pour souligner : parenthèse-fleuves. Ze retour. On apprécie l‘effort que je fait pour renouer avec mes anciennes pratiques bloguesques malgré 10 mois de d‘ignominieuse et lâche désertification.))

Z’avez vu, en dessous, l’obscur bloc de texte, surmonté d’un signe semi-cabalistique à la place duquel était sensé se trouver une image, et traitant de la prolifération des champignons mondialisés en milieu Gaudi-esquient?
Pas de titre farfelu, pas d’avis au lecteur multilingue, pas d’humour semi-condescendant au pouvoir d’action douteux sur les zygomatiques, et enfin, pas, non plus, de longues phrases alambiquées semées d’adjectifs et de barbarismes divers, si caractéristiques de mon style.
Toutes ces étranges lacunes, mes cocos rouges, ne peuvent avoir qu’une seule et unique explication : il ne s’agissait en fait, pas d’un vrai article.
D'ailleurs, ce n’est même pas moi qui l’ai écrit. Sauf pour deux phrases, deux toutes petites phrases en début de paragraphe que les habitués de céans et les fanatiques inconditionnels de mon style méandreux identifieront sans peine. (Un sucre à celui qui trouve le premier). Pour le reste, le copie-ratte et les droits d’auteurs reviennent entièrement à ma camarade de goulag Laura P., qui s’est très gentiment proposé d’inscrire mon nom à côté du sien en haut de ce commentaire avant de le rendre à monsieur géographie qui nous l’avait commandité.

Vous l’avez donc compris, vous, mes futés petits lecteurs, ce n'était là qu’un exercice purement scolaire, sensé conclure en beauté 5 jours de promenades, de rêvasseries, de balades, d’errances, dans la mère cité de Gaudi. (promenades d'ailleurs ponctuées de " oscour j’ai perdu mon chemin", de " ousskecè le point de ralliement de la classe déjà", de "wahunmagasindemusique il me faut vite aller y claquer les maigres reliefs de ce qui fut mon alloc' boursière du mois en partitions pour piano de Rachmaninov que je suis de toute façon incapable de jouer vu mon niveau" (Mais j'men fiche parce que.... Rachmaniniiiiiiiih ! *hurlement de fangirl hystérique*) , de "pauses croquitages à tous les coins de rues parce que, comme la pauvre petite tête de linotte que je suis, j’avais oublié mon appareil photo"…. Et cætera, et cætera (écris en entier, passke naoow je suis officiellement latiniste traductrice amateur de Tite-Live).

L’exercice consistait à commenter une photographie au choix, volée au hasard d’un carrefour, ou, au contraire, savamment cadrée depuis les hauteurs de la pedrera qui permettent d'embrasser d’un seul regard, l’éclectisme unique de la fourmillière barcelonaise (cette métaphore là, je le confesse, était facile… Mais comme beaucoup de mes consoeurs l’ont également utilisé, ça me nettoie un peu les mains et la plume)…

Bref, mais je suis sûre que persiste dans vos esprits (si tant est que quelqu'un ai compris le sens de mes scribouillages fumeux), ze question existentielle : qu’est-ce qu’un commentaire de paysage géographique - exercice littéraire sérieux - vient faire sur ce blog d’essence éminemment stupide, et donc peu enclin à accueillir des travaux de ce genre ?

Je répondrais en toute simplicité (sisi j’vous jure…..Hum… Eh ! J’en vois qui ricanent dans le fond !) que connexion défectueuse + messagerie hotmail qui refuse obstinément de faire passer votre pièce jointe + heure tardive et sacs-valises lafuma (petit r dans un rond) sous les yeux = solution de la dernière chance, à savoir poster le commentaire vaguement modifié par mes soins sur un support tiers (Iciiii, juuuust hiiiiyeur !) (Bondiou quel refrain…) (…..) (vive les parenthèses) (inutiles), de sorte que ma camarade puisse le copier coller sur son ordinateur sans avoir à pâtir des sautes d’humeur èmèssèniesques de son mail.
J’avais d’ailleurs l’intention de le supprimer sous trois jours, mais - Oh surprise, Oh miracle plaisant quoique malvenu - entre temps, sous ce non-article, avait poussé un petit commentaire. Et depuis ben, j’ose plus le supprimer… En un mot, pour résumer concisément ma pensée, je conclurais par cette morale sous forme de sonnet (on sent l‘influence de mon récent plantage en explication de texte… C’est décidé, Ronsard n’est plus mon copain, et je suis allergique aux roses ! Na!)

Et quand désirant un commentaire,
la blogueuse égotique, des pléonasmes énamourée,
N’en obtient point - son chez-elle demeure désert,
Elle lance son appel de monologueuse esseulée :

« Lââââcheeeeez moi des cooooommms ouuuiiiin ! »
Glapit-elle aux quatre vents,
Mettant à mal sa glotte par ce chant,
Qui - hélas - d’échos ne trouve point.

Mais, qu’elle espère - une fois, UNE,
Que contre sa nature profonde elle désire,
Voir ses écrits demeurer sans réponses aucune

Alors, et soyez-en assurés, mes frères,
Aussi certainement que le soleil demain se lèvera,
Cette seule et unique fois, à coup sur, elle en obtiendra.

(les rimes sont un peu hasardeuses, souvent forcées, mais en fait, zut)
Brèfle… Mais je ne me plains pas …. Nononon. Ça m’a même donné envie -tenez vous bien - de vous raconter le détail de mes pérégrinations barcelonaises… Enfin on verra ça après les partiels, offe-course.

Allez, bien à vous et Do Zvidanya

Pé-èsse : <---- là bas, c’est mieux qu’ici….

Et pssiit, concernant mon titre :




Il parait que cette chanson aurait été inspirée à meussieu Jagger par Le Maitre et Marguerite, c’est à dire le chef d’œuvre iconoclaste de Boulgakov que je suis actuellement en train de lire, au lieu de réviser mes partiels... (Quelle mauvaise fille je fais, décidément.)

dimanche 9 novembre 2008

a



Nous voici devant l’enseigne d’un Mc Donald, oui c’est bien l’enseigne classique de cette chaîne de restauration, un « M » jaune sur fond rouge ; mais alors s’agit-il d’un restaurant américain, français, italien ? Et bien, si on observe plus précisément les inscriptions « Davant casa Battló » on constate qu’il s’agit d’un Mc Donald catalan et plus précisément barcelonais. Oui, ce panneau se trouve exactement à l’angle du passeig (passage) de Gràcia et de la rue Provença, face à la Pedrera. Le panneau du restaurant se trouve donc à l’entrée de la Pedrera mais le restaurant lui-même se situe devant la casa Battló, comme il l’est indiqué sur ce panneau publicitaire. Ce restaurant a donc l’honneur infime de côtoyer l’une des nombreuses perles architecturales léguées par Antoni Gaudi à sa ville natale. Bien qu‘elle n‘ait pas échappé à l‘invasion du M jaunâtre sur fond d‘écarlate, comme nombre de ses jumelles européennes, Barcelone se trouve néanmoins être une ville d‘exception, qui revendique activement sa singularité et la richesse de son patrimoine artistique. Elle accueille aujourd’hui plus de 1 595 110 de Barcelonais, ce qui en fait la deuxième ville la plus peuplée d’Espagne et la dixième au niveau européen. Capitale administrative et économique de la Catalogne, elle se trouve par conséquent à la tête d’une des plus importantes communautés autonomes espagnoles. La Catalogne étant en effet la principale région industrielle du pays. En plus d’être une grande ville industrielle reliée au niveau national et international par ses nombreuses autoroutes, son aéroport et son grand port, Barcelone est également un précieux berceau culturel. En effet, les touristes affluent en masse pour venir visiter tous ces lieux « touristiques », dits « incontournables ». Ils parcourent alors la ville à pied, en métro, ou en bus touristique, voyagent dans le passé depuis l’époque médiévale, grâce au musée d’histoire catalane et au quartier gothique, jusqu’aux temps du modernisme et des œuvres de Gaudi. Une palette de lieux divers s’offre donc au touriste et à son regard, qu‘il n‘appartient qu‘à lui de visiter dans l’ordre de ses désirs. Le parcours incontournable consistant à suivre les traces de Gaudi. Et il est vrai que nous ne pouvons que recommander à ce touriste d’aller déambuler dans le parc Güell, de grimper sur le toit de la Pedrera, de se faufiler dans les tours sans fin de la Sagrada Familia, de contempler la façade singulière de la casa Battló. Gaudi avec son architecture moderniste nous fait pénétrer dans un autre monde, dans un univers magique, hors du temps et des hommes. De l’intérieur de l’appartement de la Pedrera nous observons le monde de la rue. Des personnes qui se précipitent sur les passages cloutés, des voitures qui prennent le relais en démarrant une fois le feu passé au vert, des phares, des lampadaires, des klaxons, le panneau de Mc Donald tout en bas, tout petit dans le coin, et nous dans cette bulle protectrice, dans cet immeuble qui reflète jusqu’au bout de ses poignées de porte l’univers de Gaudi. La nuit est tombée, nous retournons dans le monde de la rue, en plein centre de Barcelone. Les bus touristiques continuent de circuler entre les taxis jaunes et noirs et on entend parler catalan, quelques fois espagnol. Il y a du monde partout, des gens sortent du travail, d’autres des boutiques, d’autres encore s’arrêtent devant l’entrée de chacun des bars pour admirer les nombreux plats, « bocadillos », « tapas » exposés derrière de petites vitres. On est alors absorbé par la vie qui se dégage de cette ville car Barcelone ce n’est pas qu’une facette touristique, Barcelone c’est également la ville de milliers de Barcelonais, une ville remplie de couleurs, d’odeurs, de sons, une ville remplie de vie.

dimanche 12 octobre 2008

Artiqueulle en construkcheune

Miamia, un front large et lisse, et beau, et pâle, et sévère, et lourd, qui domine majestueusement la finesse rondelette d’un visage de fillette. Deux lignes claires et minces, fuyant vers les tempes blanches où frise un duvet doré, et surlignant la clarté limpide d’un regard égal. Deux yeux d’un bleu pur, sur lesquels chacun des mouvements de l’âme glisse comme une ombre furtive et éphémère. Les pommettes rosées, légèrement saillantes. Le nez mignard, long, droit, à croquer. Les lèvres fines et diaphanes. Un grain de beauté sur la joue gauche, et, souvent, un petit bouton sur la narine gauche. Lorsque Miyamia pleurait, tout son mignon petit visage se retrouvait serré, tiré, pincé en cercles concentriques autour d’un point unique. Les commissures relevées, le front baissé, le nez froncé, les joues tombantes. L’épicentre de sa douleur semblait le bouton rouge de sa narine. Miamiya et sa poitrine pubescente. L’ondulation à peine marquée des formes de sa gorge. Le charme de ces deux bossellettes trop petites pour ne pas être fermes, que je pouvais agripper et contenir pleinement dans l’une de mes mains. Les petits boutons roses qui s’épanouissaient à leur base en une tache rougeâtre, au sommet de ses seins, si tristement peu réceptifs à mes baisers. Un soupir affolé, une rougeur subite, un petit bras potelé qui se lève et masque le regard. Et quel petit bras ! Rond, lisse, recouvert d’un abondant duvet de poils dorés, gracieux, gracile, prolongé d’une main adorable. Des doigts comme des sucettes. Miyamiya et sa croupe rebondie, en forme d’abricot, que je ne manquais jamais d’embrasser. Un corps de nymphe fait pour moi, juste pour moi. Camilla mia.


Priviet à tous, lecteurs fantômes et probablement désormais inexistants.

Faut pardonner à la médiocrité de mes divagations de pucelle travaillée par ses hormones. Stop. Ce qui précède est un extrait de mon nouveau futur roman phare. Stop (Vive le style télégraphique. Dix mois sans rédiger d'article blog m'ont fait oublier l'usage des connecteurs logiques). Je l'ai écrit hier soir à trois heures du matin après 6 mois de stricte abstinence littéraire, à peine violée de temps à autre par la composition d'une dissertation d'histoire ou de philo.


Me concernant, je suis à présent en hypokhâgne, merci, applaudissez. J'ai ignominieusement planté mon bac et n'ai obtenu qu'une minuscule et cacaproutteuse mention A-B sur laquelle je ne m'étalerai pas plus, histoire de vous épargner mes jérémiades de bachelière frustrée.
Et damned, je me rend compte que je n'arrive décidément plus à écrire... Je vais tâcher de me réhabituer doucement. Pour l'instant, je laisse cet article en suspend (d'où mon subtil titre) et y reviendrait probablement sitôt que je me sentirais d'humeur plus loquace et plus joyeuse, pour vous parler de toutes mes nouvelles inclinations d'adolescente en fleur (Nicolaaaaaasss (Vassiliévitch, Gogol. Précision à l'usage de ceux qui m'accuseraient de manquer à la légendaire neutralité politique de céans), Ya tébya Lioubliou !), ainsi que de mes graves questionnements métaphysiques de prépateuse perverse (Werther est-il érotomane ? Et, en (re)lisant Germinal, je m'interroge : Zola avait-il une vie sexuelle épanouie ?)

Do zvidanya mes cocos !

Péèsse : Si quelqu'un lit cet article, qu'il ait la bonté de se manifester en commentaire. Non pas que je sois à la recherche (du temps perdu ?) de généreux lââââcheeeurs de coooomz, mais une petite trace laissée au passage, surtout après 10 mois d'absence, ça fait toujours plaisir... =)

Péèsse, le fils : Histoire d'égayer un peu la morne lecture de mes élucubrations de dépressive chronique, quelques gribouillages inédits pour le plaisir de vos petits noeunoeils.

De la madame nue. Rincez vous bien la rétine. Uhuh.



Et pour finir en beauté, Moscou la grande, la belle, la sublime. (Brouillon pour aquarelle que j'ai présenté au bac, et qui m'a été inspiré par l'œuvre de Pouchkinouchet) Notez la légère incurvation de la seconde tour du Kremlin. La forteresse ivre. ça vaut bien le poème de monsieur A. Rainbow, nan ?



jeudi 31 janvier 2008

... Dernier message de janvier, comme un adieu au premier mois des frimas de 2008.

Bien le bonjour à tous. Sacrifions à la politesse la plus élémentaire, et tâchons de nous montrer affable, afin de compenser le manque d'intérêt à venir de cet ulimaite artiqueule de janvier. Ce qui va suivre, sera pour une fois très court et dénué de la plus petite parcelle d'ironie. J'entre en période d'examens blancs la semaine prochaine, et ma pauvre petite cervelle s'en retrouve si compressée qu'on pourrait sans peine la prendre pour les restes d'une orange récemment pressée. En plus, je suis malade, je déprime, je subis les aléas quotidiens de la vie d'une adolescente en stade terminal de lobotomisation (c'est à dire au lycée). Bref, les petits bonheurs de ma vie passionantes déteignent sur mon humeur et sur mes écrit. Vous allez voir, bientôt, je vous posterais de long messages romantico-gotiquo-sentimentaux, sur l'absurdité de la vie humaine, avec forces signes cabalistiques et quelques images de roses noires ensanglantées à la squailleblogue. Bref, houlà, vu la teneur de la phrase précédente, je crois que je ferais bien de ne pas continuer à parler de ma vie, sinon on va frôler la catastrophe et je degré d'intérêt zéro. Enchaînons sur mes scribouillages. Mardi, je suis allée en sport. Je me suis gelée la moelle des os sur le bord d'un terrain de basket. J'ai courru avec l'enthousiasme d'un condamné à mort, après une baballe à moitié dégonflée. Je me suis éclatée. Je n'ai pas regretté de ne pas avoir séché. Vivement l'ENS. Mais surtout, alors que j'étais absorbée par le resencement des caillous de taille moyenne avoisinnant mon lieu de repos, entre deux matchs, j'ai été prise de l'inspiration divine. J'ai enfin trouvé l'incipit d'un roman qui me trotte dans la tête depuis déjà un petit bout de temps, et qui me tient énormément à coeur. Et j'ai follement regretté de ne pas avoir ne serait ce qu'un crayon ou un stylo, pour commencer à écrire, dussé-je le faire sur mon tee-shirt. En rentrant, mes idées étaient un peu retombées, ce qui ne m'a pas empêchée d'écrire une page word que je m'en va vous montrer de ce pas.
Eh, les gens, vous qui passez par là, parce que je sais que vous passez par là, au moins une fois de temps en temps. Je suis inscrite à googlestat. Haha. Big sister is ouatchingue iou. Bref, stop les conneries. Manifestez vous. Dites moi ce que vous en pensez. Pas de l'histoire, en une page, j'ai même pas eu le temps d'introduire mon personnage principal, mais du style.
Avant de vous montrer la chose, une dernière précision utile sur le contexte. C'est une histoire d'amûûûr, un peu à la margaret Mitchell, un peu à la Choderlos de Laclos, et qui se passe à Paris, sous Louis Phillippe, entre 1831 et 1832. Youpie, ça va péter sa mémé, les petits loups ! Allez, place au truc.



Il était huit heures. L’horloge sonna huit coups. Huit coups sourds, puissants, longs, et qui pourtant passèrent inaperçus pour se perdre aussi rapidement dans le flot grésillant des bruits humains. La fête battait son plein. A présent, la plupart des invités étaient arrivés. Les absents ne viendraient plus. Le baron Bois d’Anguin se frottait les mains, en voyant, partout, la foule, immense, colorée, bruyante, enjouée, désordonnée. Une foule hétéroclite et bigarrée de dames en grandes toilettes, au joues roses, de petits messieurs, ventrus, chevelus, gaillards ou encore réservés, grands, chauves, minces, maigres, vêtus de noir, pour la plupart, même si, de temps en temps, une tache bleue ou grise venait rompre l’uniformité morbide des toilettes masculines. En même temps, quelques enfants étaient présents. Petits garçons propres et bien peignés. Petites filles coiffées comme des poupées, aux bras blancs et aux joues naturellement roses, d’un rose fleuri, frais, léger, qui donnait l’impression de deux taches de sang diffuses, sur un parterre de neige. Enfants sages ou tapageurs, sommeillants ou agités, certains assis sur les genoux de leur mère, d’autres errant aux hasard des pièces, posant leurs regards vifs et curieux sur toutes choses. Le tout-Paris était rassemblé là, pour célébrer la récente ouverture d’un hospice aux frais de Bois d’Anguin , et le baron jubilait de faire une entrée si pieuse et si respectable dans la « bonne société ». Debout derrière le buffet, recevant de temps à autres une poignée de mains encourageante, prenant parfois part à une conversation commencée près de lui, il exaltait d’une joie enfantine à la vue de tous ces gens venus ici, chez lui, pour lui. Bien que beaucoup de groupes distincts se soient formés autour de lui, il se sentait important et fier, lui, le maître de la soirée, magnanime et généreux. Il circulait d’un air bienveillant entre ses invités, comme un instituteur au milieu de ses élèves, et souriait, se souriait à lui-même. Parfois, il interrompait avec ce sourire large et franc, les conversations autour de lui pour saluer ou simplement se taire et laisser admirer sa belle dentition blanche aux bavards, certain de son bon droit. Il se prenait alors véritablement pour le centre du monde. Mais il le pouvait. Ce soir, du moins, il pouvait être fier, d’avoir réussi à attirer autant de monde chez lui. Même sa femme, d’un pessimisme rodé, machinal, et paré à toutes les épreuves, fut forcée de reconnaître qu’il y avait là bien plus de belles gens qu’on en pouvait oser espérer. A la demie, le bal commença. Ces messieurs invitèrent ces dames, et durant les heures qui suivirent, le centre du grand salon se fit la toile de fond d’un immense tableau impressionniste, piqueté de taches noires, autour desquelles virvoletaient des taches colorées, sans cesse en mouvement. Ceux qui ne prirent pas part aux valses se regroupèrent sur les côtés, la plupart près du buffet, afin de profiter au maximum de l’absence des danseurs. On eût dit un nuage de sauterelles s’empressant de ravager de jeunes pousses, avec la rage sourde de ne rien laisser pour la récolte. Au milieu de tout ce beau monde, circulaient des domestiques en livrée, aux bras chargés de plateaux à l’équilibre d’une relative précarité. Sur ces plateaux, des verres remplis à ras le bord de cocktail et de glaçons, commandés par untel ou un autre, qui n’avait pas eu le courage ou la force de se déplacer lui-même jusqu’au buffet. La chaleur était étouffante. Toutes les fenêtres furent ouvertes en vain. Malgré une petite brise, le souffle nocturne se perdait bien vite, comme fondu au contact de l’atmosphère et de la chaleur humaine. Seuls les groupes accoudés sur le rebord des balcons, à l’extérieur, pouvaient pleinement profiter de la fraîcheur du soir. Le lendemain, nombreux furent ceux d’entres eux qui se plaignirent d’un étrange mal de gorge, combiné à une surabondance hydraulique nasale. Les domestiques allaient, souriant, contournant les danseurs, saluant de temps à autres les vieux intimes de la maison, avec une déférence toute cérémoniale, se laissait délester par complaisance, d’un ou plusieurs des rafraîchissement qu’ils transportaient. Une main fine, gantée de blanc, s’approcha de l’un des plateaux, et saisi au passage, une petite flûte de vin. Presque aussitôt, le domestique se retourna d’un air vaguement navré. - Pardonnez moi, Monsieur, mais je m’apprêtait justement à apporter ce verre à Monsieur qui me l’a réclamé. L’autre reposa le verre, s’excusant brièvement. Le domestique donna une légère impulsion à son bras droit, rééquilibra son plateau, et partit.



P.S. ne vou faurmalisé pa des nombreuses phôtes d'orttograffe qui, surremant, ne manque pa de parsemé cet artikle. J'ai réalisé au bou de la troizième ligne, que jan avé fai au moin une tou les troi mos. O débu jai corrijé, mai rapidemant, jen é eu marr é jè laissé les évantuelles suivantes. Je ne sai pas tro ce ki marriv, ce soir. La fatigue, la déprime, la vièllesse, la disortograffie me guaitterait-elles ?

mercredi 23 janvier 2008

Votre serviteuse est une honnête citoyenne (anglaise...)

Sisi, j'vous jure. Ce matin, m'étant trouvée face à la possibilité de délester d'un livre, les rayons d'un des établissements représentatifs de la si aimable chaîne de grandes surfaces "intermarché", un librio, qui plus est, je me suis malgré tout gardée de mon instinc basique d'être soumis tout entier aux fluctuations de ses désirs, pour finalement payer l'objet comme il se doit, avec les pépettes de mon porte monnaie.
Pour faire simple, je reviens tout juste d'intermarché, où j'étais partie m'acheter une paire de n'écouteurs pour mon "èmme-pé 3", la mienne étant, pour ainsi dire, complètement destroy de son hamster. Naturellement, ils ne l'avaient pas. Il n'ont jamais rien là bas, c'est tellement petit de toute façon. Et puis bien sûr, ç'aurait été trop beau. Immaginez vous, moi ? Trouver du premier coup ce que je cherche ? Nononon... Par contre, histoire de me consoler un peu de ma déconvennue, et de n'être pas venue pour rien, j'ai décidé de m'acheter le Barbier de Séville, que je n'ai jamais lu, à ma grande honte, alors que je connais le Mariage de Figaro par coeur (Mozart y est pour beaucoup dans mon érudition à ce sujet). Au passage, en errant un peu du côté du rayon livre, j'ai profité de ce que personne ne me regardait pour feuilleter des bouquins Harlequin. Y'a tout un rayon consacré à ça, trois cases même pas pour les nouveautés ou la littérature, mais un rayon entier pour les conneries sentimentalo-romantico-guimauvaire au parfum de madeleine proustienne. J'ai vite refermé le bouquin - quel que soit son titre - et suis passée en caisse. Là, malheur, la queue. Trois caisses d'ouvertes pour une quinzaine de personnes, et manque de bol, la mienne est celle qu'à choisi le seul paumé du coin pour oublier son numéro de carte bleue. Derrière moi, une gentille mâdame, l'air de croire que je suis une fifille à la mâdame de devant, me pousse l'air de rien, et je suis obligée de jouer des coudes pour conserver ma place. L'erreur est également partagée par la caissière, à qui je suis obligée de signaler ma présence par un micro-couinement "pardonnez moi mais c'est mon tour". J'ai droit à un regard vertical, horizontal, oblique de fort mauvaise augure, un petit soupir de mépris, mais rien de plus. Mon insignifiante petite personne ne valait sans doute pas la peine qu'on s'excuse pour elle. En fait, je suis passée tellement inaperçue, que j'aurais pu sans problème m'en aller, mon livre callé sous le bras, dans la doublure de ma veste, sans payer. On ne m'aurait rien dit. J'en fut tentée, mais finalement, non, je suis honnête. Donc, je fais un grand sourire à mon aimable caissière, j'endure la dadame de derrière qui continue de me pousser de façon assez indécente, je présente mon billet de dix euros, je lance un au revoir non-payé de retour, et voilà. Tout ça pour un librio à deux euros.

Moralité ? L'honnêteté, c'est pour les cons et les masochistes.

Moralité alternative ? Je n'irais plus jamais à intermarché.

Allez, et sur ce, je vous laisse savourer ce passionnant épisode de ma petite vie si trépidante.
Do zvidanya.

mardi 22 janvier 2008

Haribo c'est beau la vie

Yop à tous !

Bien, à présent que le raccord lecteur/écriteur est établi, entrons dans le vif du sujet.
Ce matin, les plombs de mon lycée ont eu l’extrême amabilité de sauter au beau milieu de la matinée. L’incident n’est pas rare, et pour honorer l’amitié que je porte à La Palisse, je dirais même qu’il est fréquent, et à chaque fois, il implique moult conséquences toutes plus ou moins nuisibles à mes capacités de concentration déjà réduites, ou à mes aptitudes à supporter un hall bondé de « d’jeunz », certains très pittoresques, pendant plus de cinq minutes sans que les fluctuations de mon humeur ne se fassent plus marquées. Notamment, cette éclipse de néon-ovale-brisé-qui-pendouille-agréablement-du-plafond, à eu pour conséquence, de faire voler en éclat le -bien fragile - vernis de civilisation de mes pairs, les transformant en une bande de singes hurleurs surexcités. Tout un chacun s’est senti obligé d’y aller de son petit commentaire. Certains extrêmement fouillés et réfléchis. « Tiens, les plombs ont sauté ». Bien joué Rouletabille. D’autres plus abstraits, mais non moins intéressants, freudiennement parlant « Ooouuuh, je suis le fantôme ! » ou d’autre, encore, aidés de leur cellulaire à écran lumineux, se sont proposés de jouer les guides, tandis que la majorité du troupeau hurlait, bondissait, usait ses cordes vocales à exprimer sa joie de se retrouver dans le noir complet à onze heures du matin. Alors pour les rares individus, qui, comme moi, avaient réussi au prix de gros efforts de maîtrise à conserver leur calme, le quart d’heure qu’il a fallu pour faire revenir la lumière à tenu du « supplice qui rend fou« , ou encore du « supplice qui manque de vous casser un jambe parce qu’un fou furieux vous bouscule dans l’escalier en s’amusant à dévaler les marches cinq par cinq ». Vivement l'ENS lettres

Sinon, j’ai également profité de cette matinée riche en émotion pour scribouiller un absurde petit quelque chose. En deuxième heure de math, pour me justifier d’avoir dormi pendant la première, mais vous allez comprendre. Je vous posterais ça ce soir, là j’ai pas trop le temps.

*édition*

Voilà, une suite pastiche de la cigale et la fourmi, dont je ne vous ferais pas l'insulte de vous rappeller le début. Les rimes sont quelques peu aléatoires, les premiers vers en alexandrins, et puis pour le reste, j'ai eu la flemme. Je préciserais à ma décharge, que mes capacités de compréhensions étant tout à fait hermétiques aux intégrales de fonctions, le déchiffrage de hiéroglyphes arithmétiques est une activité qui agit puissament sur le degré d'ouverture de mes paupières.

Mais, se faisant fi de cette triste déconvenue,
- C'est chose connue, les paresseux n'ont pas d'orgueil,
La cigale, tenace, ne se tint point pour perdue,
La chenille la voudrait bien prier à souper.
Trois pas et un coup d'ailes, la voilà sur le seuil,
La chenille est dehors, recomptant ses paquets,
- Mon amie ! S'écrie la cigale transie de froid,
Pourquoi ces préparatifs ? Avant de partir, partage avec moi.
L'hiver alors tout juste naissant,
Fut pour la fille du papillon, du renouveau le temps,
La chrysalide n'ayant besoin de rien,
Elle abandonna à la cigale, tout son précieux bien,
Et notre soprano des temps ensolleillés,
Put tout à son loisir chausser ses claquettes et danser,
Sans craindre rien de la blanche saison ni de ses frimas.
La fourmi lorsqu'elle l'appris en fut tout à fait écoeurée,
Tout l'hiver, demeura dans le profond comas,
au beau milieu de ses multiples réserves,

Sans qu'aucune d'elles, à rien ne lui serve.

La morale de ce pastiche, vous la voulez ?

Amis fumistes de tous les horizons,
Quelque soit votre nombre d'yeux, la marque de votre théière,
Que vous soyez cigales, lézards, lycéens ou bourdons,
Ne changez en rien vos habitudes, le travail ne vous sied guère,
N'en déplaise aux fourmis auxquelles on ne peut s'adresser,
Vous trouverez toujours quelqu'un pour vous prêter.

Et à présent, comme Mozart, concluons :
"Les bonbons valent mieux que la raison"


Pour finir, puisque je suis lancée sur mes études, et, à plus forte raison, sur mon merveilleux lycée à l’organisation mirifique de semi-bordel (je dis « semi« , car le terme de « bordel complet« , ne peut s‘appliquer qu‘à un champs de bataille, ou à mon bureau, ce qui, dans le fond, reviens sensiblement au même), je vais vous faire part d’une autre interrogation métaphysique. En théorie, lorsque l’administration d’un lycée vous envoie une demande de justification d’absence c’est qu’il faut nécessairement que vous ayez été absent un jour ou l’autre. N’est-ce pas ? Or, quelle ne fut donc pas ma surprise, ce midi, de découvrir dans ma boîte au lettres, non pas une, mais deux demandes de justification d’absence à des cours auxquels j’avais assisté, et sans être arrivée en retard. Il faudra qu‘on m‘explique. Une entité maléfique doit avoir prit possession du corps de la cpe, et décidé de m’élire son bouc émissaire. En attendant, il va de soi que je ne me ferais pas complice de la déforestation en Amazonie pour leur répondre.

Allez, et après ce très court message, je vous laisse. Bien à vous les amis. Excusez aussi mon cynisme désenchanté, mais je suis très malade, et le monde vu par mes yeux à demi collés de fatigue, ne présente plus autant d’attraits qu’auparavant. En plus, j’ai une migraine faite pour un cheval, et une angine pour girafe. Pauvre moi.


Péèsse : Le titre n'a rien à voir avec le contenu de l'article, mais les Haribo, c'est bon. ça fait longtemps que j'en ai pas mangé, en plusse.

dimanche 13 janvier 2008

Un article très court qui ne sert absolument à rien, et que, conséquemment, vous êtes dans votre bon droit de ne même pas gratifier d'un regard.

Ce soir, au vu d'un documentaire diffusé sur Arte à propos de la mère Marie-Toinette, une question existentielle comme tout m'a soudain assaillie. Je me suis sitôt empressée de me retourner pour en faire part à ma mère, mais vu qu'elle n'avait pas de réponse, nous avons toutes deux longuement cogité dessus sans que mon pauvre petit neuronne ne parvienne à percer ce mystère. C'est donc pour cette raison, qu'en désespoir de cause, j'en appelle à votre sagacité.
Pourquoi diable l'histoire a-t-elle retenu le fils de Louis XVI sous le nom de Louis XVII, tandis que Louis de France (le Grand Dauphin) ne s'est jamais nommé Louis XV ? Pourtant, ni l'un ni l'autre n'ont régné. De même l'Aiglon est aussi allègrement baptisé Napoléon II alors que le pauvre petit oisillon s'est éteint à Schonbrunn sous les frusques du Duc de Reichstadt. Alors pourquoi ? Pourquoi Louis XVI n'est-il pas en réalité Louis XVIII ? Mystère... Et si vous avez une théorie quant l'explication de ce farfelu détail historique, n'hésitez pas à m'en faire part.

Et alors, voyons, que puis-je bien ajouter d'autre histoire de ne pas créer d'article uniquement pour vous dire cette bêtise ? Je ne sais pas. La vérité, c'est que je suis très fatiguée, qu'il est tard, et que je devrais allez me coucher sous peine de me faire fortement gourmander par ma génitrice. Donc finalement, je crois que je vais vous laisser avec cet échantillon de mes gravement métaphysqiues interrogations d'adolescente.

Do Zvidanya, les gences.

vendredi 11 janvier 2008

Que peut produire ma pauvre cervelle stérile, sinon l'histoire d'un homme sec ?

Mes salutations, très chers lecteurs.
Alors voyons, cela faisait longtemps que je n’était pas venue misajourer cet étrange coin de ouèb, tout de pixel, de mégaoctets et - dans mon cas - de connerie, que l’on nomme couramment blog ? Horreur et malheur ! Infamie ! rattrapons nous vite avant de terminer au fin fond de l’enfer des bloggeurs feignants ! Postons une tartine de 20 pages Word ! Chiche ? Ben ouais, chiche, puisque aujourd’hui, évènement du millénaire, j’ai écris un peu de mon roman. En cours de philosophie, naturlich, mais que voulez vous, l’on échappe pas à son destin (à moins que je ne confonde avec instinct ? ) Le fait est que dieu, dans son infinie mansuétude, à enfin daigné m’insuffler l’inspiration dont mes petites mimines manquaient cruellement lorsqu’elles erraient au dessus de mon clavier, ces derniers temps trop modernes à mon goûts. Wah. Je recommence les jeux de mots pourris. C’est que je suis de bonne humeur ! Finies les conneries mornes et plates, vive les conneries enthousiastes ! Ouais ! Mais je m’égard. Je vous parlait donc de mon outrage à la littérature, bouillie de caractères hybride, puisant ses ingrédients aussi bien dans l’héroic fantasy qui berça ma quatorzième année (Aaaah, la magie, les monde parallèles, les empires gouvernés par un maniaque psychorigide, les religions démoniaques…. Toute ma jeunesse, ça les tits n’enfants.), que chez Anne Rice (juste pour les scènes de cul pas encore écrites, je l’avoue à ma décharge de pucelle hormonalement déréglée), Dumas (Bien sûr… Si vous aviez parié sur sa non-apparition dans ma liste de références, vous vous êtes fait entuber comme des bleus turquoises), Dickens, Musset… Etc. Alors je suppose qu’au vu de tout cela, vous vous doutez des hautes qualités et mérites littéraire de ma grandiose œuvre. Vous remarquerez également, qu’ayant écris la première partie en mars dernier et ayant traversé entre temps, un no man’s land de production plus littéraire que des messages blogs, le style change radicalement ou peu s’en faut, entre le début et la fin. Ce qui (en fait, j’aurais pu mettre une virgule à la place du point, mais j’aime mieux laisser au sieur Marcel, l’apanage des phrases à rallonge), bref, ce qui, au sein d’un même roman, peu paraître assez peu élégant, pour ne pas dire complètement crétin. Mais d’abord, j’écris, et ensuite je relis. Sinon, déjà que j’ai, au bas mot, une demi douzaine d’autres projets en chantier, allant du roman à la bédéssinée, passant par le recueil de nouvelles et la sonate, mes chances d’achever de souffleter la littérature avec le gant répugnant de mes créations, risquent de se trouver fort réduites par mes tendances à laisser vagabonder mon esprit en tous sens. Vous remarquerez aussi dans votre sagacité, que 20 pages et…. Toujours pas d’action. Émile (Zola, au cas où mes familiarités avec les Grandes Divinités de la secte de la Sainte Littérature vous soient encore impénétrables.) attend moi, j’arriveee-euh ! Mouahahahaha ! (Wah, ça faisait longtemps que j’avais pas écrit « mouahaha ». Faut dire que c’est un peu con, aussi, « mouahaha ». C’est que je dois vraiment être de bonne humeur)
Enfin assez blablaté, place à l’histoire (de la viiiiie-euh !) !

Ben, pourquoi tout le monde s’en va ?

Huuuum… Après réflexion, vous pouvez revenir, je ne posterais pas les 20 pages. J’ai réalisé à quel point cette entreprise serait veine et dommageable à l’esthétique de céans. En gros ça va tout déformer mon blog. Donc, je vous montrerais juste le morceau que j’ai écris aujourd’hui en philo. Pas d’action, rien que de la description… Enfin, Ah, si, pardon. En 15 lignes, mon personnage franchi une porte ! Talala, s’il y avait un record du délayage de l’action en littératorture, je viens de l’exploser ! Et vous, vous n’aurez, bien sûr, je le suppose, aucun mal à suivre. De toute façon, ce que je veux que vous jugiez, c’est le style. Pas trop ampoulé, et par voie de conséquence, ridicule, dites ?

Offaite. En italique, ce qui s’est passé avant, parce que finalement, c’est pas si évident que ça de comprendre mon extrait tout seul isolé loin du monde.
Dites moi aussi si vous trouvez que j’ai relativement réussi à rendre l’atmosphère sensée se dégager des lieux. J’en ai personnellement pas l’impression mais bon, si je commence maintenant à dénigrer ma prose en disant qu‘elle est cacaproutteuse comme tout ce qui sort de moi (remarquez le jeu de mots subtilement scatophile… Mordi, où vais-je ?), je vais me faire frapper sur les doigts par des personnes que je ne nommerais pas afin de préserver leur anonymat. La palisse est mon meilleur ami.

Lorsque nous nous arrêtâmes enfin, nous nous trouvions devant une petite porte verte à la peinture fanée, écaillée et aux gonds rouillés. Le bâtiment dont cette petite porte gardait bien médiocrement l’accès se trouvait être un de ces grands hôtels étriqués dont l’architecture obsolète trahissait l’âge. Bâtis il y a quelques siècles, à l’époque où Varna n’était qu’un minuscule petit village portuaire, ces hôtels étaient destinés à servir d’asile nocturne aux marins harassés, commerçants de passages et visiteurs égarés. Mais avec l’expansion rapide de la ville, ils se trouvèrent bientôt relégués loin du centre, repoussés par les constructions plus modernes, jusqu’à former une mini agglomération, ville aux abords de la ville, quartier fantôme déserté de tous sauf des vents qui semblaient se colporter en leur langage sifflant, les contes des temps de l’ancienne splendeur.
Semblant ne venir de nulle part, une entêtante odeur d’encens m’assaillit les narines, et me troubla les sens au point de me faire tituber. Ma mère le remarqua. Elle m’autorisa à faire une pause, me désigna d’un geste du bras, un cageot de pomme renversé, et s’assit elle-même sur le petit pallier de pierres grises devant la porte verte.
Notre marche à travers les rues de Varna avait sans doute duré plusieurs heures. La douleur persistante, lancinante, aigue qui faisait se tendre aussi durement que la corde d’un arc, chaque muscle de mes mollets, puis l’intense et bienfaiteur soulagement du poids que l’on retire qui m’envahit sitôt assis me l’apprirent aussi sûrement qu’une montre eût pu le faire.
Toutefois, passé le premier choc sensoriel qui m’avait tant bouleversé à l’entrée de la ville, je ne pu me souvenir du reste de notre marche. C’est à grand peine que je parvint à rassembler quelques images confuses et embrouillées. Le fiacre, les enfants en guenilles lui donnant la chasse à travers les artères de la ville, le soleil de plomb conférant aux grands immeubles blancs, un éclat opalescent, l’odeur de pain chaud, les jeunes filles en robes chatoyantes, naïades s’admirant dans l’onde claire d’une fontaine… Et puis plus rien.
La suite se perdait en un tourbillon de couleurs, taches chamarrées dansant une ronde de sabbat sous mes yeux; et en un carillon de sons, de voix, de musiques, de rythmes, mélodies de vies discontinue et discordante tintant incessamment à mes oreilles; et en un unique parfum, complexes des multiples fragrances respirées durant notre marche. L’afflux d’informations avait été tel, que ma mémoire pourtant vigoureuse n’avait pu endiguer le flot de sensation nouvelles s’abattant si soudainement sur moi.
Lorsque, toujours assis sur mon cageot de bois, je repris peu à peu une conscience plus nette de ce qui m’entourait, mon ouie et ma vue me signifièrent que l’endroit était absolument désert. Seule persistait, l’étourdissante odeur d’encens. Le contraste entre la délicate quiétude de cette rue et l’agitation tumultueuse du cœur de la ville tantôt traversée, me frappa d’une telle manière, que j’en vins à me demander si nous n’avions point quitté la ville, voir quitté la réalité pour nous transporter soudain en un monde silencieux d’onirisme. Une légère brise soufflait, fantôme hantant ces lieux désertés de l’ébullition humaine, et faisait voleter plumes, rubans et foulard de mon costume. Leurs ombres, démesurément étirées par le soleil de quatre heure, se mirent aussitôt à danser sur les murs jaunis des bâtiments, ajoutant ainsi une touche fantastique à l’irréalité de la scène.
Ainsi, tandis que je me livrai à des rêveries que seule l’imagination vivace et fertile de l’adolescence peut engendrer, ma mère toqua trois coups légers contre le battant de la petite porte verte. Ramené à la réalité, je la rejoignit sur le pallier, juste à temps pour percevoir de l’autre côté, un bruit traînant de pas.
Qui, ou quoi que soit notre hôte en ces antiques lieux, fantôme ou humain, il ne me sembla guère pressé de nous ouvrir. La porte pivota sur ses gond avec une facilité aussi remarquable que surprenante, sans un grincement, et j’en déduisit contre toute apparences, qu’elle devait être huilée et entretenue régulièrement. Un vieillard au visage amaigri paru sur le seuil. Un domestique, à en juger par la raideur de son maintien. Ses joues creusées étaient mangées de favoris gris, impeccablement lissés vers l’arrière, comme le voulait une certaine ridicule mode masculine du temps de mes jeunes années. Ses petits yeux noirs, éteints, dissimulés, étouffés par une arcade sourcilière démesurément proéminente, rehaussés d’une unique touffe de poils grisonnants arquée en « V », nous toisèrent de bas en haut . Puis il aperçut le splendide pendentif de ma mère, et quelque chose s’alluma au fin fond de la nuit monotone de son regard. Fidèle à son avarice de paroles et son flegme confinant, dans mon opinion alors colorée et cynique d‘adolescent, à une langueur de gastéropode, il nous salua d’un bref signe de tête et s’effaça pour nous laisser entrer. Ma mère et moi nous engageâmes en un long couloir de pierre dénudée, troué de chaque côtés d’une myriade de portes cadenassées, vétustes, aux panneaux couverts de poussière. La partie supérieure des murs était décorée d’une impressionnante galerie de portraits où, sans doute, toutes les fantaisies de la physionomie humaine se trouvaient représentées. Au fond, une unique fenêtre sphérique aux carreaux à demi brisés laissait filtrer un mince rayon d’une lumière diaphane, clarté diffuse faisant danser sous mes yeux, une multitude de grains de poussières qui, sur l’instant, me parurent de la poussière de fée. Un large tapis de velours rouge se déroulaient sous nos pieds, étouffant le bruits de nos pas, et un silence surnaturel planait autour de nous. A mesure que nous progressions les effluves d’encens tantôt respirées dans la rue, à présent entremêlées d’une autre odeur plus suave, se faisaient de plus en plus insistantes, insidieuses, pesantes comme un poids non plus sur mon seul odorat, mais sur chacun de mes sens. Étourdi, il me sembla alors que les portraits au dessus de moi s’animaient à mon passage. Leurs yeux suivaient les miens, cherchaient mon regard, s’attachaient à mes pas, pénétraient mon être. A ce moment, je pris peur. Non pas que je soit particulièrement couard, mais en cet instant, l’ambiance inquiétante de calme exsudant de chacun des murs produisit une si forte impression sur mon jeune esprit, que je me blotti un peu dans les jupons de ma mère. Elle me rendit brièvement mon étreinte, me repoussa, mais garda tout de même ma main tremblante d’enfant dans le creux de sa main ferme d’adulte.
Enfin, le domestique nous désigna une minuscule porte d’un jaune pâle que le temps avait fait virer au blanc cassé, si bien encastrée dans le mur de notre gauche, que je ne l’eût jamais remarquée si l’on ne m’en avait indiqué l’existence.
« Merci, Barrois », souffla doucement ma mère à l’intention de notre guide.
Je tressaillit en entendant sa voix. Elle qui s’était tue toute notre marche durant, laissant seulement son habituel sourire suave de mélancolie relever la fine courbe de ses lèvres, comme perdue en un rêve par trop inaccessible au commun des mortels. Toutefois, elle s’était retournée vers moi en parlant, et de sentir son souffle d’ange contre ma nuque, de laisser son haleine fraîche et parfumée distraire mes narines de l’insupportable odeur d’encens, me rassura quelque peu. Ma main se détacha de la sienne. Le simple son de sa voix mélodieuse et limpide comme le chant d’un ruisseau ondoyant entre des rivages de sable fin, m’insuffla le courage nécessaire pour affronter seul le commencement d’effroi né dans mon cœur de la féerie silencieuse des lieux.
Le vieux Barrois, puisque tel était son nom, se retira avec sa lenteur habituelle, non sans avoir salué ma mère, et lui avoir remis une petite clef de bronze.
La porte blanche une fois descellée, poussée, un univers extraordinairement fantasque, chamarré, chaloupé, ondoyant, en un mot, magique,s’offrit alors à mes yeux éblouis, peu habitués aux couleurs par la grisaille de ma bibliothèque.

La pièce entière était baignée d'une chape de brouillard orangé. Quelques clartés, diffuses, évanescentes, perçaient cet épais et volubile manteau de leur halos tremblants, pareilles aux lueurs lointaines d'une ville, observée depuis l'océan. Il me fallu plusieurs secondes pour parvenir à voir au travers de ce voile ectoplasmique. Un appareil aux pales de cristal tournait sur lui même, accroché au plafond, et repoussait ainsi les émanations gazeuses de part et d'autres du centre de la pièce. Il m'apparut en réalité que ce si troublant obstacle à la perception visuelle de mon environnement, ne constituait que l'ensemble entremêlé des rejets qu'un groupe d'hommes et de femmes allongés, tiraient par bouffées de longs tubes de verre. Partout, de longs canapés doublés de velours écarlate et empanachés d'or, supportaient dans leur splendeur les corps alanguis. Posés sur un nuage de meubles essaimés aux quatre coins de la salles, des brûloirs à encens dégageaient ce fort parfum qui m'avait et continuait de tant me troubler. A l'image du reste de la salle, leurs teintes, enfermées dans une gamme de couleurs chaudes, variait du jaune lacrymal au rouge aveuglant. Le travail de leurs finitions était fin et précis. Des anses aux cols, tous étaient parcourus de motifs spiralés et désordonnés, qui ne manquèrent de me rappeler ceux du collier de ma mère. Sur l'instant, une telle minutie pour de simple brûloirs me paru exagérée, et à plus forte raison lorsque lesdits brûloirs n'étaient destinés qu'à empoisonner leur atmosphère. Le logicien éclairé que j'étais se demanda à quoi bon rendre agréable à l'oeil ce qui est détestable pour le reste des sens ?
"Allons, Malo, ne soit pas si effrayé, viens".
J'en étais encore à contempler d'un oeil suspicieux les instruments de mon supplice olfactif, quand je me rendis compte que ma mère était entrée pour se fondre dans le brouillard. Seuls restaient visibles, ses contours, ce qui lui donnaient l'apparence d'un spectre iridescent. Je me fis la réflexion qu'il serait amusant d'être le fils d'un spectre, quoique peu pratique pour les travaux domestiques, et puis, me jugeant stupide, je ne me fis plus aucune réflexion et entrais.

Aussitôt, la seconde fragrance m'envahit de nouveau les narines et manqua de me faire tourner de l'oeil. Je sentis mes genoux se dérober sous moi. Une main qui n'était pas celle de ma mère me cueillit derrière la nuque au moment où je m'apprêtait à basculer en arrière. L'on me fit allonger sur l'un des canapés. Puis je perçus une voix à mon oreille, douce. Ou à tout le mois est-ce le souvenir que j'en conserve. Toute l'atmosphère n'était qu'harmonie tranquille et suavité enivrante, de sorte que je crains qu'elle n'ait teinté mes souvenirs d'un voile de légèreté, émoussant les perceptions de mes sens. J'étais à présent au centre de la pièce. L'étrange ventilateur repoussait le fumée loin de moi et le mur opposée à la porte m'était à peu près visible. Tapissé de larges bandes de soierie précieuse, tressées en leurs extrémités de fils aux reflets mordorés et cuivrés. Un piano solitaire, dont la couleur d'ébène rompait radicalement avec le reste de la décoration, s'y trouvait également. Un jeune homme, que je devinais d'une demi-douzaine d'années mon aîné, laissait courir ses doigts sur le clavier, affleurant délicatement la surface nacrée des touches. Seulement alors, je réalisais que depuis mon entrée une légère mélodie flottait près de mes oreilles. Le tout embaumait les sens et les endormais si bien, que je manquai de m'assoupir. La pièce était calme, mais ce calme avait quelque chose de différent d'avec l'inquiétante quiétude de la ruelle ou celle, lumineuse, du couloir. Ici, l'atmosphère était chaude et chamarrée, et puis je n'y étais plus seul. Comme si la simple présences d'autres personnes que ma mère suffisait à me rendre le silence moins menaçant. Je du fermer les yeux, mais un contact brutal sur mon épaule me maintint éveillé. Ma mère et une autre femme était penchées au dessus de moi.


Péesse, et pour finir en apothéose, mon dernier dessin à la tablette, que je vous posterais demain parce que là, il est en format .psd, et j’ai la flemme de l’enregistrer puis de l’uploader ce soir.

*Edition*

ça y est le voilà. Par contre je vous préviens, il est hautement pornographique. Ne déroulez pas la page si vous n'avez pas l'âge légal en vigueur dans votre pays. Je m'en voudrais de choquer vos fragiles noeunoeuils et de traumatiser à vie vos juvénils esprits encore si exempts des souillures de ce monde.
Si vous regardez malgré tous mes terribles avertissments, vous remarquerez sans grand peine que notre Don Giovanni ressemble quelque peu à une gonzesse, renforçant par là l'aspect outrageusement pervers de la scène et achevant de vous convaincre du dérèglement de ma vie sexuelle encore inexistante.
Ahlala, mes amis, où va le monde si même les rats de bibliothèque intellos se mettent à phantasmer des trucs fortement réprouvés par la morale catholique dont ils se réclament pourtant, je vous le demande ? Rien ne va plus









Re péesse. Tiens je voulais vous en parler en début de message, mais finalement, même moi qui suis agrégée ès digressage, n’ai pas osé.

Déjà bonne année et joyeux noel, que j’ai indignement oublier de vous souhaiter dans l’immense étendue de mon égoïsme.

Maintenant, opération complétationnage de ma liste de cadeaux de nowel. J’ai eu *tente de réfréner ses débilisantes pulsions fangirlesques, mais échoue malheureusement par manque de volonté* Davyyyyyy Coppeeerfiiiieldinoucheeet (Gâââââh), de m’seu Charles, pas le personnage à Queneau, mais çui qui dodotte à Westminster, et qui est en passe de devenir mon écrivain favoris offre ze mois ! Il faut croire que mon intuition n’est pas aussi atrophiée qu’il n’y parait de prime abord (Cf article qui cause de mes cas de noël). Ensuite, j’ai eu de la part du docteur Jekyll (Mystérieux avatar sous lequel se dissimule mon père. Je le précise car je crois n‘avoir encore jamais dit ici, que donner des surnoms débiles à mon entourage était ma seconde principale occupation, après le monologue mégalomane), et je ne m’y attendais pas, une lampe rétro kitchissime s’il en est, frappée de l’Union Jack, plein de Jules Verne et un disque de Tori Amos. Sans oublier moult sommes d’argent que je me suis empressée de dépenser à la libraire du coin. Le tenancier du temple, avec son amabilité et sa gentillesse habituelle (phrase garantie 100% non ironique. Pour une fois, brisons la routine : non à la dictature du cynisme spirituel à tout prix…), voyant les sommes pharaonique dont je venais régulièrement alimenter sa caisse enregistreuse, m’a gracieusement offert, non pas un, mais deux (!) livre en cadeaux pour « encourager la jeunesse qui lit et qui en est passionnée ». Merci monseigneur, je vous baise les pieds. Vous venez de vous fidéliser une cliente aussi sûrement que si vous l’aviez magnétisée.

Péesse III, la revenge des Sith : A propos de mon titre. Non vous ne rêvez pas, il n'est toujours pas de moi, je suis toujours feignasse, et il s'agit bien d'un extrait du prologue de Don Quichotte, que j'ai offert à ma mère quoi que je pense finalement le lire avant elle. Cervantès faisait preuve d'une autodérision des plus réjouissantes.

Allez, bien à vous. Que dieu vous garde.