Un blog idiot, avec un nom idiot, tenue par une idiote... De quoi parlerons nous dedans ? Mais de choses idiotes, bien sûr. Allant des séquences semie-romancées de ma superbement papas-ssionante vie, à une colonie d'opinions littéraires, musicales et artistiques sans intérêt, en passant par beaucoup de poésie de goutière. Chouette, quel programme, mes amis !

mardi 18 novembre 2008

I stuck around St. petersbuuuurg, And killed the Tzar and his ministeeeers ! Yéah ! Comment ça swouingue !

Bonjour à vous, chers lecteurs.

(Ouh, que de froid formalisme. Mais ’faut pardonner à mon humeur sombre et par ailleurs assombrissante. Elle n’est que le malheureux produit d’une multiplications de facteurs négatifs ( Septs partiels distinguables à l’horizon de la semaine naissante, multipliés par une kyrielle de résultats désespérément bas, dont le plus haut représentant ne parvient qu’à grand peine à cogner contre la glace du 10, tandis que le reste se les gèles dans un glacial bain de médiocrité à 8(degrés), multiplié par un nombre relativement conséquent de devoirs à faire/réviser, le tout ajouté, enfin, à une déprime pernicieuse et persistante qui ne semble pas encline à gicler son vilain nez crochu de mon esprit; égal non pas le pied à titi… Euh… Le nez à tata… Non ! La tête à toto… Bref, mais égal un humour régressif et aussi plat que ma vie sentimentale… Uhuh… Conclusion magistrale nan ? )


Bref, et une bonne chose de faite - à savoir mon introduction. Puisque pour moi, la première phrase est toujours la plus douloureuse, et j’en accouche avec forces pénibles efforts, ahanements mentaux, gémissements stériles et autres modes d’expression d’une peine innommable et inhumaine. Hélas, tant qu’un bon docteur ne se sera pas décidé à mettre ses neurones au service des scribouillards en mal d’inspiration dans mon genre, pour inventer la césarienne spirituelle, je serais condamnée à souffrir pour longtemps encore. Mais à présent puisque je suis lancée, continuons à écrire et enchaînons sur ce dont j’avais l’intention de vous parler lorsque je me suis attelée à rédaction de cet article tortueux et tout souffreteux, à savoir la note précédente. (oui, j’avoue que sur ce coup, j’ai mal négocié l’enchaînement des idées.. Tsss, ss’pas avec ça que je réussirais à survivre deux dans l’hostile jungle prépato-tropicale. Va falloir que j‘affute encore un peu ma plume-épée-de-bois, comme le petit poulou…(De l‘humour de prépateuse, tiens, justement ! C‘est l‘indice premier de la débâcle de mes fonctions intellectuelles) (Juste pour souligner : parenthèse-fleuves. Ze retour. On apprécie l‘effort que je fait pour renouer avec mes anciennes pratiques bloguesques malgré 10 mois de d‘ignominieuse et lâche désertification.))

Z’avez vu, en dessous, l’obscur bloc de texte, surmonté d’un signe semi-cabalistique à la place duquel était sensé se trouver une image, et traitant de la prolifération des champignons mondialisés en milieu Gaudi-esquient?
Pas de titre farfelu, pas d’avis au lecteur multilingue, pas d’humour semi-condescendant au pouvoir d’action douteux sur les zygomatiques, et enfin, pas, non plus, de longues phrases alambiquées semées d’adjectifs et de barbarismes divers, si caractéristiques de mon style.
Toutes ces étranges lacunes, mes cocos rouges, ne peuvent avoir qu’une seule et unique explication : il ne s’agissait en fait, pas d’un vrai article.
D'ailleurs, ce n’est même pas moi qui l’ai écrit. Sauf pour deux phrases, deux toutes petites phrases en début de paragraphe que les habitués de céans et les fanatiques inconditionnels de mon style méandreux identifieront sans peine. (Un sucre à celui qui trouve le premier). Pour le reste, le copie-ratte et les droits d’auteurs reviennent entièrement à ma camarade de goulag Laura P., qui s’est très gentiment proposé d’inscrire mon nom à côté du sien en haut de ce commentaire avant de le rendre à monsieur géographie qui nous l’avait commandité.

Vous l’avez donc compris, vous, mes futés petits lecteurs, ce n'était là qu’un exercice purement scolaire, sensé conclure en beauté 5 jours de promenades, de rêvasseries, de balades, d’errances, dans la mère cité de Gaudi. (promenades d'ailleurs ponctuées de " oscour j’ai perdu mon chemin", de " ousskecè le point de ralliement de la classe déjà", de "wahunmagasindemusique il me faut vite aller y claquer les maigres reliefs de ce qui fut mon alloc' boursière du mois en partitions pour piano de Rachmaninov que je suis de toute façon incapable de jouer vu mon niveau" (Mais j'men fiche parce que.... Rachmaniniiiiiiiih ! *hurlement de fangirl hystérique*) , de "pauses croquitages à tous les coins de rues parce que, comme la pauvre petite tête de linotte que je suis, j’avais oublié mon appareil photo"…. Et cætera, et cætera (écris en entier, passke naoow je suis officiellement latiniste traductrice amateur de Tite-Live).

L’exercice consistait à commenter une photographie au choix, volée au hasard d’un carrefour, ou, au contraire, savamment cadrée depuis les hauteurs de la pedrera qui permettent d'embrasser d’un seul regard, l’éclectisme unique de la fourmillière barcelonaise (cette métaphore là, je le confesse, était facile… Mais comme beaucoup de mes consoeurs l’ont également utilisé, ça me nettoie un peu les mains et la plume)…

Bref, mais je suis sûre que persiste dans vos esprits (si tant est que quelqu'un ai compris le sens de mes scribouillages fumeux), ze question existentielle : qu’est-ce qu’un commentaire de paysage géographique - exercice littéraire sérieux - vient faire sur ce blog d’essence éminemment stupide, et donc peu enclin à accueillir des travaux de ce genre ?

Je répondrais en toute simplicité (sisi j’vous jure…..Hum… Eh ! J’en vois qui ricanent dans le fond !) que connexion défectueuse + messagerie hotmail qui refuse obstinément de faire passer votre pièce jointe + heure tardive et sacs-valises lafuma (petit r dans un rond) sous les yeux = solution de la dernière chance, à savoir poster le commentaire vaguement modifié par mes soins sur un support tiers (Iciiii, juuuust hiiiiyeur !) (Bondiou quel refrain…) (…..) (vive les parenthèses) (inutiles), de sorte que ma camarade puisse le copier coller sur son ordinateur sans avoir à pâtir des sautes d’humeur èmèssèniesques de son mail.
J’avais d’ailleurs l’intention de le supprimer sous trois jours, mais - Oh surprise, Oh miracle plaisant quoique malvenu - entre temps, sous ce non-article, avait poussé un petit commentaire. Et depuis ben, j’ose plus le supprimer… En un mot, pour résumer concisément ma pensée, je conclurais par cette morale sous forme de sonnet (on sent l‘influence de mon récent plantage en explication de texte… C’est décidé, Ronsard n’est plus mon copain, et je suis allergique aux roses ! Na!)

Et quand désirant un commentaire,
la blogueuse égotique, des pléonasmes énamourée,
N’en obtient point - son chez-elle demeure désert,
Elle lance son appel de monologueuse esseulée :

« Lââââcheeeeez moi des cooooommms ouuuiiiin ! »
Glapit-elle aux quatre vents,
Mettant à mal sa glotte par ce chant,
Qui - hélas - d’échos ne trouve point.

Mais, qu’elle espère - une fois, UNE,
Que contre sa nature profonde elle désire,
Voir ses écrits demeurer sans réponses aucune

Alors, et soyez-en assurés, mes frères,
Aussi certainement que le soleil demain se lèvera,
Cette seule et unique fois, à coup sur, elle en obtiendra.

(les rimes sont un peu hasardeuses, souvent forcées, mais en fait, zut)
Brèfle… Mais je ne me plains pas …. Nononon. Ça m’a même donné envie -tenez vous bien - de vous raconter le détail de mes pérégrinations barcelonaises… Enfin on verra ça après les partiels, offe-course.

Allez, bien à vous et Do Zvidanya

Pé-èsse : <---- là bas, c’est mieux qu’ici….

Et pssiit, concernant mon titre :




Il parait que cette chanson aurait été inspirée à meussieu Jagger par Le Maitre et Marguerite, c’est à dire le chef d’œuvre iconoclaste de Boulgakov que je suis actuellement en train de lire, au lieu de réviser mes partiels... (Quelle mauvaise fille je fais, décidément.)

dimanche 9 novembre 2008

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Nous voici devant l’enseigne d’un Mc Donald, oui c’est bien l’enseigne classique de cette chaîne de restauration, un « M » jaune sur fond rouge ; mais alors s’agit-il d’un restaurant américain, français, italien ? Et bien, si on observe plus précisément les inscriptions « Davant casa Battló » on constate qu’il s’agit d’un Mc Donald catalan et plus précisément barcelonais. Oui, ce panneau se trouve exactement à l’angle du passeig (passage) de Gràcia et de la rue Provença, face à la Pedrera. Le panneau du restaurant se trouve donc à l’entrée de la Pedrera mais le restaurant lui-même se situe devant la casa Battló, comme il l’est indiqué sur ce panneau publicitaire. Ce restaurant a donc l’honneur infime de côtoyer l’une des nombreuses perles architecturales léguées par Antoni Gaudi à sa ville natale. Bien qu‘elle n‘ait pas échappé à l‘invasion du M jaunâtre sur fond d‘écarlate, comme nombre de ses jumelles européennes, Barcelone se trouve néanmoins être une ville d‘exception, qui revendique activement sa singularité et la richesse de son patrimoine artistique. Elle accueille aujourd’hui plus de 1 595 110 de Barcelonais, ce qui en fait la deuxième ville la plus peuplée d’Espagne et la dixième au niveau européen. Capitale administrative et économique de la Catalogne, elle se trouve par conséquent à la tête d’une des plus importantes communautés autonomes espagnoles. La Catalogne étant en effet la principale région industrielle du pays. En plus d’être une grande ville industrielle reliée au niveau national et international par ses nombreuses autoroutes, son aéroport et son grand port, Barcelone est également un précieux berceau culturel. En effet, les touristes affluent en masse pour venir visiter tous ces lieux « touristiques », dits « incontournables ». Ils parcourent alors la ville à pied, en métro, ou en bus touristique, voyagent dans le passé depuis l’époque médiévale, grâce au musée d’histoire catalane et au quartier gothique, jusqu’aux temps du modernisme et des œuvres de Gaudi. Une palette de lieux divers s’offre donc au touriste et à son regard, qu‘il n‘appartient qu‘à lui de visiter dans l’ordre de ses désirs. Le parcours incontournable consistant à suivre les traces de Gaudi. Et il est vrai que nous ne pouvons que recommander à ce touriste d’aller déambuler dans le parc Güell, de grimper sur le toit de la Pedrera, de se faufiler dans les tours sans fin de la Sagrada Familia, de contempler la façade singulière de la casa Battló. Gaudi avec son architecture moderniste nous fait pénétrer dans un autre monde, dans un univers magique, hors du temps et des hommes. De l’intérieur de l’appartement de la Pedrera nous observons le monde de la rue. Des personnes qui se précipitent sur les passages cloutés, des voitures qui prennent le relais en démarrant une fois le feu passé au vert, des phares, des lampadaires, des klaxons, le panneau de Mc Donald tout en bas, tout petit dans le coin, et nous dans cette bulle protectrice, dans cet immeuble qui reflète jusqu’au bout de ses poignées de porte l’univers de Gaudi. La nuit est tombée, nous retournons dans le monde de la rue, en plein centre de Barcelone. Les bus touristiques continuent de circuler entre les taxis jaunes et noirs et on entend parler catalan, quelques fois espagnol. Il y a du monde partout, des gens sortent du travail, d’autres des boutiques, d’autres encore s’arrêtent devant l’entrée de chacun des bars pour admirer les nombreux plats, « bocadillos », « tapas » exposés derrière de petites vitres. On est alors absorbé par la vie qui se dégage de cette ville car Barcelone ce n’est pas qu’une facette touristique, Barcelone c’est également la ville de milliers de Barcelonais, une ville remplie de couleurs, d’odeurs, de sons, une ville remplie de vie.