Un blog idiot, avec un nom idiot, tenue par une idiote... De quoi parlerons nous dedans ? Mais de choses idiotes, bien sûr. Allant des séquences semie-romancées de ma superbement papas-ssionante vie, à une colonie d'opinions littéraires, musicales et artistiques sans intérêt, en passant par beaucoup de poésie de goutière. Chouette, quel programme, mes amis !

dimanche 12 octobre 2008

Artiqueulle en construkcheune

Miamia, un front large et lisse, et beau, et pâle, et sévère, et lourd, qui domine majestueusement la finesse rondelette d’un visage de fillette. Deux lignes claires et minces, fuyant vers les tempes blanches où frise un duvet doré, et surlignant la clarté limpide d’un regard égal. Deux yeux d’un bleu pur, sur lesquels chacun des mouvements de l’âme glisse comme une ombre furtive et éphémère. Les pommettes rosées, légèrement saillantes. Le nez mignard, long, droit, à croquer. Les lèvres fines et diaphanes. Un grain de beauté sur la joue gauche, et, souvent, un petit bouton sur la narine gauche. Lorsque Miyamia pleurait, tout son mignon petit visage se retrouvait serré, tiré, pincé en cercles concentriques autour d’un point unique. Les commissures relevées, le front baissé, le nez froncé, les joues tombantes. L’épicentre de sa douleur semblait le bouton rouge de sa narine. Miamiya et sa poitrine pubescente. L’ondulation à peine marquée des formes de sa gorge. Le charme de ces deux bossellettes trop petites pour ne pas être fermes, que je pouvais agripper et contenir pleinement dans l’une de mes mains. Les petits boutons roses qui s’épanouissaient à leur base en une tache rougeâtre, au sommet de ses seins, si tristement peu réceptifs à mes baisers. Un soupir affolé, une rougeur subite, un petit bras potelé qui se lève et masque le regard. Et quel petit bras ! Rond, lisse, recouvert d’un abondant duvet de poils dorés, gracieux, gracile, prolongé d’une main adorable. Des doigts comme des sucettes. Miyamiya et sa croupe rebondie, en forme d’abricot, que je ne manquais jamais d’embrasser. Un corps de nymphe fait pour moi, juste pour moi. Camilla mia.


Priviet à tous, lecteurs fantômes et probablement désormais inexistants.

Faut pardonner à la médiocrité de mes divagations de pucelle travaillée par ses hormones. Stop. Ce qui précède est un extrait de mon nouveau futur roman phare. Stop (Vive le style télégraphique. Dix mois sans rédiger d'article blog m'ont fait oublier l'usage des connecteurs logiques). Je l'ai écrit hier soir à trois heures du matin après 6 mois de stricte abstinence littéraire, à peine violée de temps à autre par la composition d'une dissertation d'histoire ou de philo.


Me concernant, je suis à présent en hypokhâgne, merci, applaudissez. J'ai ignominieusement planté mon bac et n'ai obtenu qu'une minuscule et cacaproutteuse mention A-B sur laquelle je ne m'étalerai pas plus, histoire de vous épargner mes jérémiades de bachelière frustrée.
Et damned, je me rend compte que je n'arrive décidément plus à écrire... Je vais tâcher de me réhabituer doucement. Pour l'instant, je laisse cet article en suspend (d'où mon subtil titre) et y reviendrait probablement sitôt que je me sentirais d'humeur plus loquace et plus joyeuse, pour vous parler de toutes mes nouvelles inclinations d'adolescente en fleur (Nicolaaaaaasss (Vassiliévitch, Gogol. Précision à l'usage de ceux qui m'accuseraient de manquer à la légendaire neutralité politique de céans), Ya tébya Lioubliou !), ainsi que de mes graves questionnements métaphysiques de prépateuse perverse (Werther est-il érotomane ? Et, en (re)lisant Germinal, je m'interroge : Zola avait-il une vie sexuelle épanouie ?)

Do zvidanya mes cocos !

Péèsse : Si quelqu'un lit cet article, qu'il ait la bonté de se manifester en commentaire. Non pas que je sois à la recherche (du temps perdu ?) de généreux lââââcheeeurs de coooomz, mais une petite trace laissée au passage, surtout après 10 mois d'absence, ça fait toujours plaisir... =)

Péèsse, le fils : Histoire d'égayer un peu la morne lecture de mes élucubrations de dépressive chronique, quelques gribouillages inédits pour le plaisir de vos petits noeunoeils.

De la madame nue. Rincez vous bien la rétine. Uhuh.



Et pour finir en beauté, Moscou la grande, la belle, la sublime. (Brouillon pour aquarelle que j'ai présenté au bac, et qui m'a été inspiré par l'œuvre de Pouchkinouchet) Notez la légère incurvation de la seconde tour du Kremlin. La forteresse ivre. ça vaut bien le poème de monsieur A. Rainbow, nan ?