Un blog idiot, avec un nom idiot, tenue par une idiote... De quoi parlerons nous dedans ? Mais de choses idiotes, bien sûr. Allant des séquences semie-romancées de ma superbement papas-ssionante vie, à une colonie d'opinions littéraires, musicales et artistiques sans intérêt, en passant par beaucoup de poésie de goutière. Chouette, quel programme, mes amis !

jeudi 27 décembre 2007

Tableeette-euh mi amore (avec accent rital, plize)

Outre, le fait que vous avez pu y constater ma piètre connaissance de la langue de Dante, le titre de cet article est déjà assez explicite sur le contenu de son futur contenu; mais au cas où il y aurait ici parmi l'assemblée des pas réveillés du neurone, je vais vous présenter mon tout premier dessin à la tablette graphique (Rhââââh, les joies du tablètage......). Vous savez, celle que j'ai eu pour noel et dont je vous rebat les oreilles depuis au moins trois articles. Alors bon, ça casse pas trois pattes à un canard non plus hein. De toutes façon, j'ai toujours été incapable de faire du mal aux animaux. Mais passé les premiers instants de joie absolue et de vénération suprême, je tatonne, je tripote, je trifouille, tripatouille, j'explore les fonctionalités de ce nouvel outil, fleuron de la teknolodjaye informatique moderne. Et en fait, c'est nettement moins facile d'emploi que ça peut en avoir l'air de prime abord. Réalisé sous photoshop. Je le précise car quand je dessine sous paint, le résultat est on ne peut plus différent. Le trait est sec et haché comme fait au stylo bille, alors qu'en revanche, avec photoshop, le trait est beaucoup plus fluide. Je vous montrerais peut être un de ces quatre matins si je suis gentille.
Bref-euh. J'aime bien la façon dont j'ai dessiné la tête, ça me change un peu de mon style habituel qui lui, est plutôt, lââârgemment manga-isant, et ce pour mon plus grand désarroi... Le reste c'est moins bien (non, en fait, inutile d'essayer à tout prix de caser au moins une figure de style par article, admettons carrément que le reste du corps, il est complètement caca. Enfin bon, pour rester dans le domaine de mes pulsions scatos refoulées, je concluerais ainsi. Prout.) Mais rappellez vous, je débute.
Pour info, le personnage s'appelle Jane Harker. Elle fait partie de la joyeuse ménagerie d'un.. Hum.. D'un truc que j'aimerais un jour transformer en bédéssinée. J'ai certes, encore quelques progrès à faire en dessin m'enfin, un jour, sait-on jamais, les chevaux volerons peut être, et je pourrais allez tuer ma chimère tel un bélérophon moderne (Double allusion très subtile à la mythologie grecque... Je me surpasse, mes amis, et c'est pour vous !)



Et puis j'ai pas grand choses d'autre à dire alors plutôt que d'essayer désespérément de le masquer en me montrant faussement spirituelle, je préfère vous tirer ma révérence façon looney tune... that's all, folk

lundi 24 décembre 2007

Titre (Ahah, oui je sais, c'était nul comme blague, et hyper-rebattu, en plus. Mais bon, je ne me suis jamais targuée d'avoir de l'humour non plus)

Chose promise, chose due voici la fameuse petite étude comparative des deux adaptations de la Reine Margot que j’ai visionnées. L’une de 54 (Je sais, dans l’article précédent, je vous disais 59, mais je me suis plantée, et la putride langueur d’Astaroth a investi la vacuité de mon encéphale et pris les commandes de mon esprit d’initiatives, de sorte que je n’ai pas la moindre envie d’éditer mon erreur. Et puis de toute façon, voilà qui ne change pas grand-chose au problème étant donné que nous restons somme toute dans les années 50, et que la bienséance et le respect des convenances propres aux films de cette époque ne nous sont pas épargnées) et l‘autre de 94. Ahah, vous l’attendiez, n’est ce pas ? Ne niez pas, je vous sent trépigner d’impatience sur vos chaises, et les vibrations que provoquent le martèlement répété de vos doigts sur le bureau ne m’échappent pas plus. Et remarquez également que pour une fois, dans mon infinie mansuétude, j’ai daigné atteler ma diligence avec des étalons purs sang (jeu de mot subtil, attention les mirettes ! Le trouverez vous ?). Et qu’au lieu de tomber aux oubliettes des promesses non tenues, comme par exemple, le disséquage de mon bouquin de Sade « la philosophie dans le boudoir » que vous attendez toujours, cette critique ci à eu le bonheur de voir le jour. D’ailleurs, à propos de Sade, en fait, je crois que je ne vous en parlerais jamais histoire que mon blog reste un lieu fréquentable pour les moins de seize ans.

Bref, revenons à nos Margots, je vous ait également dit précédemment que j’avais de loin préféré l’adaptation de 54, de Dréville. Notez bien au passage, que j’ai souligné le participe passé du terme indiquant une opinion personnelle, c’est-à-dire que je risque de me montrer complètement partiale et pas du tout objective (pléonasmes power !). Ceci pour une raison très précise, et qui entre autres, justifie là encore ma réputation de cœur d’artichaut aux pulsions fangirlisantes plus qu’envahissantes. Henri de Navarre. Dans le livre de Dumas, j’en suis quasiment tombée amoureuse : il est décrit comme quelque un d’esprit, de présence, de charisme, de souffle, d’ambition, enfin bref, à peu qu’il ne soit le véritable chef de la danse des complots que mènent tous les sangs bleus de France. Je dis quasiment amoureuse car je ne peut tomber complètement amoureuse d’un personnage historique, même lorsqu’il est dépeint par Dumas. J’ai toujours une sorte d’inhibition faite de pudeur et de peur du ridicule. (Enfin à une exception près, bien sûr… Victor Hugo à réussi le tour de force de me faire tomber amoureuse de Charles Quint. Ahah. Pathétique, hein ?) Le fait est qu’ici, ma sympathie pour Henri la future victime de Ravaillac, était suffisamment forte pour me faire compatir à la triste lobotomie que lui a fait subir Chérault. Hélas, Henri, mon pauvre Henriot, c’est ton esprit que l’on assassine à coup de pellicule et de script ! Où sont donc passées ta verve et ta répartie ? Envolées, envolées, les pauvres, parties vers des cieux plus cléments, portées par le vent en compagnie de la dignité de Charles IX et de l’humour de Dumas (qui constituent également deux pertes majeures sur lesquelles je reviendrait), pour ne plus te laisser sur les épaules, que les maigres hardes de tes origines montagnardes ! Te voilà donc réduit à l’état de pantin, de paysan inculte, perdu dans cette famille d’Atride - pour reprendre l’expression de Dumas - avec laquelle ont t’oblige à t’allier. Enfin ! Bien sûr, tu viens du sud et tu chasse l’ours à main nues… M’enfin tu es roi, poutaingmèrde (avec l’accent gascon, plize) ! Tu es sensé avoir reçu une éducation un tant soit peu plus princière et donc être capable de définir ton royaume autrement qu’à travers les montagnes, l’ail et le saucisson. Et vous, oui, vous, m’sieur Chérault, vous êtes un criminel d’avoir massacré un futur roi de France de la sorte. Henri à été épargné de la saint Barthélemy, mais ce n’était que pour mieux se faire traîtreusement assassiner quelques 400 ans plus tard par un metteur en scène désireux de justifier le titre de son film au mépris total de l’esprit du roman du sieur Dumas. Car effectivement, le beau rôle de « La Reine Margot », revient, dans la version de 94 à….. Margot. Logique, me direz vous ? Eh bien non, mes lecteurs, non, car si vous avez lu le roman, ce à quoi je vous enjoint très fortement , vous avez alors eu tout le loisir de constater que son titre était assez peu mérité, et qu’il aurait tout aussi bien pu s’appeler « Henri de Navarre » ou « Le Comte de la Mole », voir encore « Catherine de Médicis », car la kwine modeure tient elle aussi un rôle de premier plan dans l’intrigue, même si il est la plupart du temps, voilé du sombre châle de la conspiration souterraine. Le choix de Chérault, mettre sur le devant du plateau de tournage, le rôle de Marguerite de Valois au détriment des autres aurait pu se révéler intéressant si au passage, il ne l’avait transformée en une irrésistible tête à claques, hautaine, féministe (Eh oui là encore, mais remarquez, c’est la tare de tous les films modernes. On voit que la libération de la femme a passée par là… Et contrairement aux idées couramment reçues, elles n’a pas fait que bien, notamment dans ce qui touche au milieu cinématographique. Toutes les héroïnes de productions à gros budget sont désormais atteintes par une dangereuse et détestable maladie qui change les plus douces d’entres elles en insupportables pétasses : la girl-powerisite), aux allures de fille de joie, osons l’ajouter, car pour se donner en pleine rue comme elle le fait, il faut avoir une vertu aux dimensions du charisme d’Henri. C’est dire si la pauvre Margot à été prostituée par le film. D’autant que certes, je veux bien qu’elle ait une réputation de fille légère, mais que diable ! Inutile de le souligner de la sorte, car l’on confine à la vulgarité et à l’indécence. D’ailleurs, cela va me permettre d’enchaîner sur l’un des points blancs du film de Chérault. Il était temps que j’en trouve un, depuis le temps que je m’acharne sur les noirs. Et pour ceux qui aurait eu quelques difficultés à comprendre la relation de causalité qui relie mes deux dernières phrases, eh bien rassurez vous, il y en a une que j‘établi très bien dans ma tête, et que je m’en va vous expliciter de ce pas. A savoir la crudité. Car autant le film de Dréville est léger et d’une pudibonderie effarouchée, à la limite du ridicule (La Saint Barthélemy n’est que peu ou proue montrée. Quant aux cadavres mutilés des huguenots massacrés (ou encore des jambes de La Mole après qu’il ait subi la torture) ils sont Oh miracle, exempts de la plus petite goutte de sang. Les corps, bien que sensés avoir été sauvagement déchiquetés et éventrés, semblent être autonettoyants, comme le pare brise de la nouvelle Toyota yaris. Quel anachronisme !…. Et ne parlons pas non plus du sexe, qui pourtant, sous-tend l‘ensemble du roman. Il n‘est évoqué que par deux trois scènes de semi-nudité, d’une fraction de seconde chacune. Et.. Ah, si ! Pardonnez moi, rendons à Napoléon ce qui appartient à Napoléon. Une fois, Dréville nous laisse à loisir nous rincer l’œil sur le joli petit cul impeccablement blanc et lisse de Jeanne Moreau, trois petites secondes et puis s‘en va se cacher derrière les rideaux de velours rouge de son baldaquin, parce que la nudité c‘est bien mignon, mais faudrait voir à pas trop oublier qu‘on est dans un film tout public, et qu‘une paire de fesse, c‘est quand même une paire de pommes tentatrices. Vade rétro, quoi. J‘adooooore les années 50), autant « La Reine Margot » de Chérault est un film noir corbeau. Tout est montré, tout est dit, quitte à faire d’horribles anachronismes linguistiques (Au tout début, après son mariage, Margot, l’air hautaine et prétentieuse, glisse dans l’oreille d’un Henri à l’air gentiment crétin, un peu comme un poisson rouge qui contemplerait de son œil vide, la décoration de son nouvel aquarium, un mémorable : « Vous ne coucherez pas avec moi ». Ben voyons. Enfin à ce qu‘il parait, le film ne se veut pas historique. Tant mieux, parce qu‘alors, ce n‘est pas dans les orties, ni même dans les ronces, mais dans le lac aux piranhas qu‘elle a été poussée, la pauvre mémé.). Les scènes de sexe conservent une certaine élégance esthétique, même si parfois, elles sont limitrophes de la pornographie, et qu’on voit tout. Quant à la St Bathélemy, elle représente véritablement l’apothéose. Toute l’horreur du massacre est admirablement rendue par une succession de meurtres filmés sans tabous, le tout sur fond de musique gothique aux tonalités inquiétantes.

Et….
Ahah, avouez que vous y avez cru, hein ? Ce que c’est naïf, un lecteur de blog idiots, tout de même. Et à plus forte raison lorsque le dit blog idiot en question est tenu par une procrastineuse diplômée et chevronnée de ma trempe, doublée d’une feignasse à qui sera réservé le plus mignonnet coin du tartare. Bref, alors comme ça, vous pensiez réellement que j’aurais le courage d’écrire une étude comparative complète aussi vite ? Mais non, non, mes amis, rassurez vous, je suis toujours aussi fidèle à moi-même. Vous avez eu peur, n’est-ce pas ? Peur que l’on ne m’ai subrepticement remplacée pendant que je dormais par un clone auquel on aurais amputé l’aire « paresse » du cerveau (et donc auquel il ne doit plus rester beaucoup d’encéphale).

« étais-je identique à moi-même lorsque je me suis levée ce matin ? Je crois bien me rappeler m'être sentie un peu différente de l'Alice d'hier. Mais, si je ne suis pas la même, il faut se demander alors qui je peux bien être ? Ah, c'est là le grand problème ! »

Eh bien non, c’est vraiment moi et non une pâle imitation qui vous tape aujourd’hui ces lignes d’une main tremblante de sommeil parce qu’elle se meut au dessus du clavier à 3 heures du mat’ et que la personne se trouvant au bout de cette sus-citée main ne se sent pas vraiment le courage de continuer son post plus avant. Libre à vous d’être contents ou pas, de pousser de longs soupirs de soulagement ou de longs murmures de dépit. Le fait est que je continuerait ce message plus tard. Si je suis gentille peut être demain. Mais si je suis méchante, alors je ne sais pas, peut être à la saint bling-bling… Vous savez, là quand que les serpents y-z-aurons des dents. Et étant donné que nous serons demain le pénultième jour avant le réveillon. Enfin, pardonnez moi, je voulais dire cet après midi. Bref, je risque fort de me montrer très méchante, d’ailleurs, je suis justement en train de visionner mes classiques Disney, histoire de travailler mon rire sardonique de super-vilaine.

Naturellement, il va de soi que j’éditerais le présent article pour rajouter la suite de mon commentaire, et que je supprimerais en même temps, cette transition débile. Enfin, allez chercher de l’inspiration à trois heures du mat’, vous aussi, hein…

Allez, Do Zvidanya, les gences

vendredi 21 décembre 2007

Je ne sais ce qui me possède, et me pousse à dire à voix haute....

Je me sens aujourd’hui d’une humeur loquace, ou plutôt scriptographe, même si je doute sincèrement que ce mot existe. Indice, ce sont les vacances de noël.....

Aaaah, Noël, noel, vous savez, vous connaissez tous... Les bousculades effrénées dans le hall des grands magasins pour le dernier train électrique du jouet club local, les interminables dîners de familles coincé entre tata Raymonde et oncle Hyppolite à parler météo, football et politique, ainsi que sur le coût actuel de la vie qui ne cesse d’aller crescendo; les douces fragrances vaguement pestilentielles du sapin made in « ED » qui embaument aimablement tout le salon; les guirlandes, sortes de long rubans poilus qui attendent traîtreusement postée au dessus d’une embrasure de porte, de s’enrouler autour du pauvre passant peu méfiant; les combats acharnés contre la guirlande électrique qui refuse obstinément de ne s’allumer autrement que par intermittences; Les dilemmes cornéliens digne de renvoyer Rodrigue et ses stances au vestiaire des geignards inutiles, tel que « bon, on ouvre les cadeaux le 24 ou le 25 ? » ou encore « Toasts au seigle ou nature ? », « Tf1 ou M6 ? » (Aucuuuuun-euh !); la joie immodérée, sans bornes, frénétique, extatique et pléonasmique d’offrir des présent à autrui au grand dam de nos économies personnelles; le déchirage sauvage des paquets cadeaux d’une main tremblante et émue, l’expression d’une infinie avidit…. Euh, reconnaissance, pardon ! Peinte sur le visage….. Bref, autant de moments magiques qui resteront à jamais gravés dans les esprits. Mais cette année, noël, la « so-called » naissance du pitit Jésus, m’apportera moult satisfactions et présents utiles (La fête de Noël, hein, pas Jésus ! Lui, il a déjà donné…) Je vous en parlerais plus en détail dans un article consacré. En attendant, petite énumération rapide de ce que je risque d’avoir. Pour une fois, d’ailleurs, je suis à peu près sûre de tous mes cadeaux, y compris de mes cadeaux surprises (Ce blog atteint des Everest de logique), étant donné qu’un incident indésirable les a mué en une calculatrice graphique Texas Instrument rose fuchsia (Merci petit Michel noël, toi qui connaît si bien mes goûts). J’aurais donc cette année sous mon sapin une tablette graphique (évoquée dans le précédent article), les tomes 4, 5 et 6 de De Cape et de Crocs (la plus mirifiquement géniale bédéssinée du monde souvenez vous !), un opéra de Mozart, les noces de Figaro (Je vous enjoint d’ailleurs à ce propos, fortement à écouter « Terzetto Cosa Sento », que vous trouverez en dessous de « non piu andrai », sous l’onglet « bêêêlles musiques » de ma radio, à votre gauche. Si vous ne frissonnez pas en entendant chanter Suzanne, alors c‘est que vous avez, selon toute probabilité, subi une trépanation au cours de laquelle toute votre corde sensible a été malencontreusement retirée), un album de Jack the Ripper; un coffret « live à l’Alhambra » de Loreena McKennitt; les variations Goldberg de Bach interprétées par Glenn Gould en 55 (version Speedy Gonzales et bip-bip réunis); un best of de Jean Ferrat (de toute façon, il est impossible de trouver autre chose que des best of, pour ce chanteur.) et voilà. Peut être aussi quelques livres dans la veine d’Autant en Emporte le Vent, des Frères Karamazov, de l’Idiot, de Les âmes Mortes (Je m’intéresse à la littérature russe du XIXème, en ce moment, et vous, naturellement, cultivés que vous êtes, avez reconnus en ces trois dernier livres, une partie des œuvres Dostoïevski et de Gogol) ou encore David Copperfield. J’ai exprimé à haute et intelligible voix le désir répété de lire ces ouvrages. Les graines sont plantées, et y’a plus qu’à espérer que la récolte sera bonne.

Enfin bref, sinon, tous ça pour dire qu’à l’origine, si j’écris un nouvel article, ce n’est pas pour vous parler de mon noël, mais d’autre chose. Rétrospectivement, je vais faire le récit d’une journée passée à Paris à l’occasion de la sortie du tome 5 de Tara Duncan. Tout cela c’est certes, déroulé il y a trois mois, mais qu’à cela ne tienne. Aujourd’hui me prend l’envie de vous conter mon après midi du 29 septembre, aussi dit, pour les connaisseurs et adeptes de la secte taradictienne, la mémorable « soirée du tome cinq ». Enfin mémorable, ça reste tout de même à voir pour moi. Mémorable pour mes jambes, certes. Après avoir été exposées à 5 heures (remarquez que pour le tome cinq, j’ai attendu cinq heures, subtile coïncidence n’est-il pas ? J’espère tout de même que ce n’était bel et bien qu’un vulgaire fait du hasard, parce qu’attendre 10 heures pour le tome dix, très peu pour moi.) de stagnation verticale sur une piste de danse bondée convertie pour l’occasion en sentier pour ovin (Et non Ovni, notez au passage que le « i » est bien avant le « n ». Oui, je sais, vous le saviez, cette remarque, en plus d’être con , est donc parfaitement superflue.. Enfin, remarquez que l’on reste dans l’ambiance générale du blog). J’ai été tentée un instant, portée que j’étais par le souffle de mon envolée lyrique (et ça ne vole pas haut…. Tiens encore une parenthèse super utile) de rajouter « pour ovin sur le chemin de l’abattoir », mais en fait non, ç’aurait été vexant pour Sophie, car cela serait revenu à la comparer à un bourreau d’animaux, ou bien alors à une machine à décapiter les moutons, pardonnez mon hésitation, mais en matière de technologies d’abattage, je suis loin de tenir mes fichiers à jour. Donc, voilà, le 29, levée à une heure exceptionnellement matinale pour une couche-tard comme moi, je me dépêche d’enfiler mes vêtements du dimanche, une charmante robe très décolletée et qui a une fâcheuse tendance à se laisser sournoisement glisser au moment où l’on s’y attend le moins, le long des deux excroissances de chair molle fixées sur mon torse. Il faudra que je pense à y coudre des bretelles, un de ces jours. Mais peu importe. Ensuite, malgré des dispositions dûment prises la veille afin de ne pas rater mon train de 10 h, et qui consiste en un réglage minutieux du réveil sur 8h30 55 secondes 3 dixièmes (je vous ferais grâce des centièmes) j’ai tout de même trouvé le moyen de me lever en retard. Donc à peine mes yeux ouverts, les capteurs nociceptifs placés en dessous envoyèrent une fluctuation électrique le long de ma moelle épinière jusqu’à mon encéphale (réminiscences du bac d’SVT de cet été, Bac, auquel j‘ai tout de même eu 16, merci, applaudissez, d‘autant que je suis passée sur « du phénotype au génotype« , soit mon sujet de prédilection en commençant par le bas, et le seul que je n‘avais pas jugé utile de potasser sérieusement. Merci, m’sieur Miterrand, d’avoir pris des disposition pour que 80% des élèves obtiennent leurs Bac ! ), là où réside, dans une sorte de no man’s land de fonctions intellectuelles, mon unique neurone, seul rescapé de mes longues séances de lobotomie scotchée devant mon écran d’ordinateur, à jouer à des jeux débiles, écoutant des musiques débiles; ainsi que du terrible cyclone tout de strass, de paillettes, et de bris du miroir aux alouettes, qui traversa de part en part ma petite personne durant 4 ans, de 12 à 15 ans, j’ai nommé l’adolescence. Fin de la phrase, merci, apportez moi une tasse d‘earl grey, s’il vous plait (je ne prendrait même pas la peine de relever la rime, tant elle est minable… Ah, Mordi, trop tard ! D‘ailleurs au passage, pour revenir rapidement - je vous le promet - sur ce juron contracté de « par la mort de dieu« employé précédemment et tiré du *très* honorable roman du sieur Dumas, « la reine Margot », je vous ferais très prochainement dans ces colonnes, une petite étude comparative des deux adaptations cinématographique que j’en ai vu, avec la promptitude et le fin cynisme que vous me connaissez. Une en 1959 et l’autre en 1994, les deux ayant leurs points forts et leurs points faibles, même si, fidèle à mes penchants, j’ai de loin préféré la version de 59. Tout en sachant qu’aucun film ne remplacera bien sûr, jamais le génie romanesque de Dumas. J’avais littéralement les tripes en bouillie en lisant ce roman, et même si l’on en connaît la fin (enfin, pour quiconque connaît un peu l‘histoire de France hein ? Fort heureusement c‘est mon cas), Alexandrinouchet, en grand virtuose orchestre les sentiments de son lecteur à sa (Henri de) Guise (Ouh, sacrebleu que c‘était nul, comme jeu de mot) Allez fin de la parenthèse, vous suivez toujours ? Non ? Ben tant pis alors, je continue sans vous). Aaaah voilà, ça fait du bien de s’irriguer un peu le gosier. Donc, je disais que oui, pour causer de manière moins pompeuse et moins sibylline, je dirais que sitôt mes paupières lourdes de sommeil relevées par-dessus mes pupilles, mon neurone pourtant entouré d’une chape de brouillard aux vertus comateuses, me signifie qu’il est 9 h passé 5 minutes. Je bondis alors sur mes frusques et me précipite comme une tornade noire, hors de laquelle flottent au vent quelques fins liens couleur caca mouchetés de blanc qui, vous l’aurez devinés sont en réalité mes cheveux plein de pellicules (beurk), vers ma salle de bain. Un rapide brossage de dents, un peu de déodorant, un coup de peigne bien mérité, et me voilà prête a passer à l’ultime épreuve : le peinturlurage de guerre, comme dirait ma mère qui n’a pas son string de, pour reprendre la rime largement usité par mes pairs lors de mes années primaires. Avant de passer aux explications détaillées, un peu d’histoire : la pratique du peinturlurage de guerre trouve ses sources en Amérique parmi les diverses tribus amérindiennes qui, avant de partir défendre la terre de leurs ancêtre, se maquillaient joues et paupières de façon tribale, afin d’effrayer leurs adversaire. Aujourd’hui, les colons angliches ont passé, et les vertus civilisatrices de la conquête de l’ouest ont rayé des coutumes amérindienne, cette pratique pour le moins barbare. Mais, cette tradition a-t-elle disparu partout, me demanderez vous ? Eh non, les amis, sachez qu’elle à perduré en Europe. Dans le pays de Dumas, près de la ville de St Ex, une irréductible adolescente aux pensées romantisantes marquées, persiste encore et toujours à résister aux envahisseurs fond de teint, gloss à paillettes, et fard à paupières bleu, pour rester fidèle à son khôl et son stick à lèvres violet. Et cette adolescente, c’est moi. Moi qui, lors de grandes occasion, prend toujours la peine de me tartiner les paupières d’une pâte visqueuse et informe, sensée me colorer le pourtour des yeux d’une joyeuse couleur noire. Cette façon de me maquiller m’a souvent valu quelques remarques désobligeantes de la part de mon entourage, mais la fiente de la blanche colombe n’atteint pas le (la) fier( e) crapaud(e ). Et bref, une fois attifée, habillée et maquillée, je me dépêche de petit déjeuner avec un bol de nesquick trempés trop longtemps dans le lait. Du coup, il ont ramolli et j’ai l’impression de mâcher des crottes de lapin au goût vaguement chocolaté. Miam miam, quoi. Heureusement, ce n’est pas le genre réflexion que je me fait au moment de manger. J’avale aussi un verre de jus d’orange acide amûûûreusement préparé par môman, et j’enfile ma paire de bottes aux semelles nomades, assise sur le carrelage beige du couloir (oùlah, que de précisions mirifiques d‘utilité, n’est-ce pas ?) Une fois sur le pallier, je « check », pour employer un anglicississme (je ne suis pas sûre de l’orthographe. D’ailleurs, au passage, pour la petite anecdote. Après avoir tapé ce mot, Word, qui dans toute l’infini sagesse de son cerveau informatique, ne le connaissait pas, me l’a corrigé en « anglicanisme ». Je suis poursuivie par la Réforme !), je chèque donc une dernière fois toutes mes affaires. Balladeur Mp3 ? Ok. Feuilles, crayons, gommes et taille crayon ? Ok. Bouquin pour passer le temps durant le trajet en train ? Ok. Déguisement ?… Euh… Pas Ok. Pas de déguisement. C’est dommage, mais finalement, je n’avais trouvé d’idée. Donc hormis ceci, tout est Ok. Bien, Nous voilà parés pour l’aventure, mon vieux Milou !….. Euh, non, finalement, excusez moi, je me trompe de réplique.
Finalement, je passerais sous silence le trajet pris en charge par la SNCF, avec son confort habituel. C’est-à-dire que nous étions, ma mère et moi, assises sur de pittoresques banquettes marron trouées, recouvertes de ce que l’on a voulu nous faire passer pour un appui-tête, mais qui ne consiste en réalité qu’en une serviette en fibres plastiques négligemment jetée par-dessus le dossier. Sans oublier les turbulents voisins de derrière qui ont eu l’extrême gentillesse de me larder le dos de coup de pied tout le trajet durant, et des bruyants voisins du côté qui voyageaient avec leur fille de cinq ans, véritable machine à pleurs dont l’interrupteur semblait résider en son doudou lapin bleu. Et ne parlons pas des toilettes de Méphistophélès, ainsi surnommées pour l’air méphitique que l’on y respire. Sans blague, à ce stade, ce n’est plus de la puanteur, c’est du concentré de vitriol qui vous ronge les poumons si vous respirez. Je vous laisse imaginer la sinécure que c’est que d’aller au toilettes ne serait ce que pour se laver les mains. Autant attendre quitte à passer pour un ver de terre à force de se tortiller sur son siège. C’est douloureux, mais tant que l’on aura pas identifié avec précision la composition de l’atmosphère des toilettes du TGV Lyon-Paris et que l’on ne m’aura pas assuré qu’aucune substance cancérigène n’y entre, alors je jugerais plus prudent de me retenir.
Arrivées au lieu de ralliement, c’est à dire la discothèque « La Scala », privatisée pour l’occasion, nos jambes, à ma mère et à moi, avaient déjà légèrement commencé leur processus de dématérialisation. Alors lorsque nous sommes entrées, après que deux charmantes hôtesses nous aient remis deux bracelets passe-droit rose fuchsia (encore et toujours) estampillés « Tara Duncan et Clara Chocolat », imaginez la vaste étendue de notre désespoir en découvrant non pas une énorme file d’attente, mais un pantagruelesque troupeau de fans, espèce dont la sociabilité ne fait pas un plis, et répondant au doux nom savant de Taraddicts (terme qui contracte « Tara » et « Addict », et que je trouve très bien trouvé au passage). Au vu de cet attroupement, nous avons jugé plus sage d’opérer un repli stratégique sur les côtés, vers le mini bar et le buffet à volonté. Buffet consistant en fait, en tout et pour tout, en un ensemble de petites boites « haribo » essaimées un peu partout sur les tables ,et contenant des sachets de bonbon caoutchouteux, bourrés de sucres, de colorants, et autres substances hautement favorable à la santé. Miam. Mais je le confesse, j’en ai mangé plein. Surtout les os bicolore, blanc et rouge, les meilleurs à mon goût. Il y avait aussi des espèces de choses jaunes allongées et que l’on voulaient nous faire prendre pour des poissons. Ceux là étaient absolument immondes, avec un arrière goût de citronnelle à faire fuir tous les moustiques sur 10 kilomètres à la ronde; et je comprend pourquoi ils étaient en libre service. Vu leurs grandes qualités gustatives et gastronomiques ils n’avaient pas du coûter de sommes trop astronomiques aux fournisseurs.
En milieu d’après midi, la séance de dédicaces s’est arrêtée pour laisser place à une conférence de Sophiiiiie (Sophie - Sophie, n’a cessé de scander tous le parterre au grand dam de mes fragiles tympans), puis à un concert (en play back, n’en déplaise à certains) de sa fille consistant en une danse frénétique autour de la scène tout en chantant des paroles d’une niaiserie guimauvaires au parfum de madeleine, pour certaines. Mais bon, ce sont sensées être des chansons pour enfants et si l’on reconsidère les choses dans cette optique là, la chanson sur Médor le mignon petit toutou passe nettement mieux. Pour l’occasion, afin de mieux entendre les paroles de la grande déesse, et malgré qu’elle ait pour cela un micro, toute la foule c’était rassemblée en amphi autour du podium dominant le fond de la piste, histoire de mieux retenir les sons. Donc, lorsqu il a fallu reformer la file d’attente de ceux qui n’avaient encore pu faire signer leur exemplaire du tome 5 (et Sang du christ, il y en avait !), de façon plus académique, ce fut un dantesque bazar, et par un tour de passe-passe absolument merveilleux qu’encore aujourd’hui, je ne parviens que très difficilement à m’expliquer, je me suis retrouvée en toute fin de file, à vingt mille lieu derrière des gens qui se trouvaient à deux pas derrière moi au début. Cherchez l’erreur. Finalement après encore une heure d’attente et force courbatures, sur la pression de ma mère dont les muscles des jambes commençaient à se liquéfier d’alarmante façon, nous avons quitté la Scala avant la fin des dédicaces, et sans avoir pu recueillir le précieux autographe de madame Sophie. Mais qu’à cela ne tienne, me consolais-je alors, j’irais la voir lors de son passage à St étienne.
Et donc, pour conclure cette follement palpitante après-midi, nous sommes allées au Louvre, 15 minutes avant sa fermeture, ce qui ne fut pas d’une grande utilité étant donné que, par un étrange instinct que je ne m’explique pas, nous suivîmes, en accéléré, exactement le même parcours que cet été, et loupâmes par conséquent exactement les même salles. Parcours qui passait par l’aile Richelieu (ce me semble, à moins que ce ne soit l’aile Denon… Bref, comme vous pouvez le constater, ma mémoire/passoire me joue de vilains tours.), une succession de salles italiennes, allant des primitifs jusqu’au seuil du temple suprême, j’ai nommé la salle de la Joconde (et passant devant un tableau de Marmita, un italien pas très connu qui a peint une vierge à l’enfant absolument magnifique et que, dans mon infinie clémence, je vous laisse admirer en fin d’article). En fin de compte, pourquoi diable avons-nous inconsciemment repris ce chemin, alors que nous connaissions déjà les salles traversées par cœur ? Est-ce par dépit de n’avoir pu contempler la Joconde lors de notre première visite à l’ancien palais royal, masqué qu’elle était par un compact attroupement de ter-art-istes nippons, armés d’une colonnes d’appareils photo numériques dernier cri comme on n’en voit qu’à la télé ? Où bien sont-ce les panneaux indicateurs subtilement placés à chaque tournant et nous montrant le chemin à suivre pour aller se perdre d’admiration devant le chef-d’œuvre de Leo ? Qui sait ? En attendant, je ne sais plus quel comportementaliste à réfuté l’efficacité des messages subliminaux, mais il a tout faux, c’est moi qui le dis !
Enfin bon, sinon, hormis le fait qu’en rentrant après un nouveau passage dans le TGV grand luxe, j’avais l’impression d’avoir deux colonnes de nerfs à vifs plantées de part et d’autre du bassin, ou deux arc bien tendus, au choix, prenez la métaphore qui vous plait, tout ça pour dire que j’avais TRES mal aux jambes (!); bref hormis tout ça, c’était une après-midi sympa, même si je ferais pas ça tous les jours.

Bon, et si je vous raconte ça, maintenant, en décalé, c’est parce que j’avais envie d’écrire. Je n’écris plus tellement en ce moment, comme j’ai une affreuse tendance à détester tout ce qui sort de mon clavier (c’est moins élégant que de dire « de ma plume », mais, bon, il faut vivre avec son temps), chaque fois que j’ai une idée, je n’ose pas la poser, et je la garde en tête. Un peu comme dirait Charles Juliet dans son autobiographie « Lambeaux », tous mes textes sont avortés avant même que je n’en ai écrit le premier mot, et ce parce que je sais qu’il seront par trop inférieurs à ce que j’avais rêvé d’écrire, et qu’ils n’égaleront jamais les œuvres des écrivains que j’admire. Mais en même temps, avoir une idée non réalisée en tête, deux ça passe encore, trois, les rouages comment sérieusement à grincer, quatre, on a la très agréable sensation d’avoir un mini Vésuve prêt à entrer en éruption sous le crâne, et cinq, c’est trop. A cinq il faut que j’écrive. Pas forcément ce que j’avais premièrement en tête mais un truc, n’importe quoi. Comme là. Et ce qui est terrible, c’est qu’après relecture je suis toujours effarée de l’infinie connerie de mes message ainsi que de mon style horriblement pédant, crâneur, pompeux, ambigu, prétentieux, bref en un mot, indigne d’une fille qui voudrait devenir écrivaine. Parce qu’être écrivaine, c’est pas snober ses lecteurs par des suites d’emboîtages d’adjectifs. Enfin peu importe, je vais commencer par arrêter de me plaindre et de m’apitoyer sur mon sort. Ce sera déjà un grand progrès, je pense.

Et puis j’ai envie d’aller grignoter un truc, mais malheureusement, cela fait une semaine que les courses n’ont pas été faites, et mon frigo ressemble à l’antarctique. Il ne manque plus que des mini pingouins et des mini ours polaires chassés par de mini Inuits pour compléter le tableau… D’ailleurs il faudra que je pense à vérifier dans le congélateur, qui sait ?

Allez, Bien à vous très chers, et à le revoyure.

P.S. Pour ce qui est de mon titre, qui je trouve, colle assez avec l'esprit général de cet article, il n'est pas de moi, car comme vous le savez, jene suis qu'une sale plagieuse. J'aurais aimé l'écrire, mais malheureusement Aragon l'a fait avant (le salaud...) dans un poème qui s'intitule "les poètes", et qui a été mis en musique par Jean Ferrat, chanteur que j'adule. Bref, c'est super beau, et je ne dis pas ça parce que j'aime le chanteur et le chanté. Par exemple, Murat à sorti un disque de mise en musiques de poèmes de Baudelaire dont les mélodies ont été initialement composée par Ferré. J'aime Charles et j'aime Léo, mais le disque, lui, je l'ai pas du tout aimé (à part le Madrigal triste qui se trouve quelque part dans ma radio... La flemme de vous indiquer où exactement) Tandis que là, avec Ferrat, non seulement les mélodies sont belles et envoûtantes, mais en plus elles collent très bien avec le texte. Je vous donne la fin du couplet :

...Ni pour la pitié ni pour l'aide,
Ni comme on avouerai ses fautes

Ce qui m'habite et qui m'obsède.


re P.S., le retour de la vengeance : Au fait, mes attentifs et avisés lecteurs, serez vous capables, faisant usage de votre vue affutée d'aigle (impérial ?) aux aguets, de retrouver toutes les mauvaises rimes dont je me suis allègrement et joyeusement amusée à parsemer cet article ?

P.S. (ter, un dernier pour la route) : Ze fameux tableau du Louvre, la Vierge à l'Enfant de Marmita… Dites moi si vous aimez


samedi 15 décembre 2007

Ta ta tataaaaam (vous avez recconu la Cinquième de Beetho ? Non ? Alors c'est que vous n'avez pas l'oeil musical...)

Savez-vous qu’en cette période anté-christienne/a (ça, c’était un petit clin d’œil spécial fore you, pour les appréciateurs de mes jeux de mots pourris et de la nipponne Nothomb), je m’ennuie profondément ? Non ? Eh bien à présent c’est chose faite. Comment, cela ne vous intéresse pas ? Mais moi non plus, et c’est donc pour cela que je vous le raconte. Car outre un désir exacerbé et exalté de partager avec vous et pour votre plus grande joie, mon goût du gaspillage ignominieux de temps, c’est une volonté certaine de me débarrasser de toutes mes inintéressantes pensées de sorte à avoir l’esprit aussi dégagé possible, qui font se mouvoir mes doigts au dessus de mon clavier. Logique. Si je soliloque en pure perte, pour ne pondre finalement qu’un pavé sans con-sistance mais très con tout court, alors ma tête se sera allégée de toutes ces bêtises sans intérêt, et je n’aurais plus que des choses intéressantes à dire, tout en gardant à l’esprit qu’aucune de ces sus-citées bêtises ne me serait venue à l’esprit si je n’avais décidé de prendre ma plume numérique (concilions l’élégance de la tradition, et le pratique de la modernité) pour commencer à m’entretenir avec vous - vous - mais qui êtes vous, au juste ? Car puis-je seulement espérer que quelque un de pixel et de Mo me lit ? Allez soyons fous. Admettons que vous ayez eu le courage de lire ces quelques lignes d’introduction sans sourciller (faut-y que vous m’aimiez, tout de même). Puisque je m’ennuie et me morfond en attendant noël et ma tablette graphique (à laquelle je vous déjà un amour sans bornes ni douanes, ni encore moins taxes douanières - de toute façons, elle ne fait que circuler dans l‘espace Schengen - pour la vie qu‘elle va me simplifier), c’est un fait réel et avéré par l’université de Cambridge lors de récentes études. Puisque que mon agenda est aussi vide que mon frigo, et aussi troué que mes chaussettes - Non, je ne vis pas du RMI - Je m’en vas-t-y pas vous livrer ma recette pour tuer le temps. Regarder des films. Tout et rien. En ce moment, je puis même vous parler des deux longs métrages qui tournent en boucles sur mon lecteur vidéo. Il s’agit de Barry Lyndon, un pur chef d’œuvre auquel je vouerais toujours un culte aveugle, et sur lequel je n’ai donc rien à dire de plus que l’expression distinguée de mes sentiments : « Waaaaahhhh Y l’explose trop grave sa mémé à la bombe H, ce film ! Kubrick je t’aiiiiiiime-euh (tu voiiiiis mais tu ne le saaaiiis pas….. J’ai toujours des chansons à la con dans la tête) ».
L’autre étant un film assez récent (2006 pour la sortie américaine, et ma Sœur Anne ne voit pour l’heure, rien venir au loin pour le pays de Dumas, si ce n‘est le soleil qui ne poudroie même plus, masqué qu‘il est par un ininterrompu et enthousiasmant rideau de pluie), et qui s’intitule « Copying Beethoven ». Et celui là, je peut vous en parler. Il raconte la genèse de la neuvième et dernière symphonie du compositeur. Le sieur Ludwig van,alors complètement sourd, est contraint de demander au conservatoire de lui envoyer leur meilleur élément afin qu’il l’assiste dans ses travaux et recopie ses partitions (Je ne ferais pas l‘insulte à votre intelligence surdéveloppée, de vous signifier au passage que le titre viens de là…. Ah, God dam, comme dirais Figaro, trop tard !…). Mais, problèmo. L’élément en question se révèle être… Une élémente. Anna Machinchouette (Je n’ai vu le film qu’en anglais et n’ai jamais réussi à capter son nom de famille. Elle le mâchouille trop avant de le recracher), jeune, jolie, brillante, admiratrice de Beethoven, généreuse et désireuse d’obtenir l’aval du grand Maestro pour ses propres compostions. En bref, le parfait petit prototype de la tête à claque. Et alors interprétée par Diane Kruger… Là non, ça coince. Je peut pas. Je bloque Diane Kruger… Y’a un truc hormonal entre elle et moi qui fait que ça passe pas. Chaque fois que je la voit sourire à Ludwig (mon Ludwig, rappelons le), j’ai des fourmis dans les mains accompagnées d’une forte envie de la tarter. Mais bref, passons donc sur mes aversions personnelles. Qu’ai-je donc à dire d’autre sur ce film que somme toutes, j’aime bien ?
Eh bien tout d’abord…. C’est beau. Voir même, plus que beau, je rajouterais, magnifique. Chaque plan ressemble à un tableau admirablement cadré, haut en couleur, harmonieux, dont se dégage une ambiance particulière de majesté tranquille et envoûtante. L’évocation de la nature est remarquable, la ville de Vienne est purement fantaisiste, mais qu’à cela ne tienne. C’est beau. C’est vrai, après tout, qui se soucie de la réalité historique, de la vraissemblance des costumes et des décors, de la simplicité puérile du scénario, tant que l’œil est comblé ? Pas moi en tout cas. Et j’adresse même une mention spéciale aux passages mis en sourdine, où l’on voit les décors trembler, pour évoquer la surdité de Lulu. D’ailleurs le raccord entre musique et cadrage est toujours bien foutu. Dans un film consacré à l’un des plus grands compositeurs de tous les temps, c’est plus ou moins naturel, me direz vous… Et bien certes, certes, mais il n‘en demeure pas moins que c‘est beau. Tout est harmonieux et bien trouvé… Et il le faut, car si l’on prend la peine de se détacher du côté esthétique pour se pencher plus avant sur le film lui-même, l’on se rend rapidement compte qu’il s’agit d’une coquille creuse, d’une scène -richement décorée - mais où s’agitent des pantins désarticulés, sans charme. Attention, je ne dis pas que les acteurs jouent mal. Ed Harris campe d’une façon admirable, un Beethoven en montagne d’égoïsme et de cynisme buté. Mais dommage qu’il soit aussi serré dans son carcan scénaristique. Car, en gros, voilà le casting, hollywoodien en diable : la belle héroïne, douée et féministe (important ça, le côté féministe) qui donne la réplique et finalement se concilie les bonnes grâces de l’ours mal léché, buté dans ses torts qu’est Ludwig. Une Euterpe contemporaine sortie d’on ne sait où et qui va, en plus de l’aider à mener à bien la première de sa neuvième symphonie, ouvrir les yeux du compositeur. D’ailleurs à ce propos, saviez vous que notre pauvre Beethoven était un scato refoulé, adepte des jeux de mots et de mains les plus navrants, et pratiquait une auto-dérision non moins navrante vis-à-vis de son œuvre ? (En gros, il montre ses fesses pour illustrer sa sonate « clair de lune », subtil, hein ? Mais bon, je vous le confesse, j‘ai ri. Sans oublier l‘inoubliable scène du « fartissimo« , nec plus ultra de la finesse, et qui consiste en un jeu de mot entre « fortissimo », terme musical et « fart », visse minze « prout « en angliche; le tout illustré à grand renforts de bruits incongrus produits par la friction de la main sous l’aisselle. Un gag d’anthologie… Mais qui m’a fait rire) Moi non plus, c’est là l’une des nombreuses vérités historiques que nous délivre le film. Sans oublier les autres fantoches au caractère plus que convenu et au charisme aussi plat qu’une plaque d’égout, qui s’agitent désespérément dans cette océan de beauté sans sembler parvenir à faire surface. Il y a le neveu prodigue, joueur invétéré, pianiste modéré et selon ses propres dires sans aucun talent, mais que Lulu ne peut s‘empêcher de sacrer son successeur dans ses rêves les plus fous. D’où une fracture familiale, un malaise qui chez Carl Van Beethoven, car(l) tel est son nom, se traduit par un cynisme acerbe et gêné en présence de son aïeul mais surtout, d’une prévisibilité à bailler aux corbeaux - D’autant que n’ayez craintes, vous grands amateurs de cinéma tout publics et de Appie-ennedingue à la sauce Hollywood saveur oignons, grâce à Diane Kruger, qui est tout de même la nièce d‘une mère supérieure, tout s‘arrange. Il y a aussi le fiancé à Diane, qui ne la mérite pas. Un ingénieur… Ah, ça y est, vous avez compris ? Et bien oui, tout à fait (Thierry), c’est ça, l’opposition entre l’artiste, le ressenti, l’exaltation des sentiments, de l’imagination, la liberté du musicien torturé qui joue de son instrument seul, face aux éléments déchaînés en haut d’une falaise de calcaire millénaire, Friedrichien en diable; et le scientifique, la modernité, le triomphe des sciences et de la rationalité mathématique sur le sentimentalisme romantique de nos pères, l‘ingénieur sérieux, serré dans son costume trois pièce impeccable et le nez toujours penché sur ses calculs, l‘air de croire que la beauté de la Sainte Création tient toute entière du nombre d’or. Ç’aurait pu être une réflexion intéressante, mais en fait non. C’est traité d’une façon trop grossière et trop manichéenne comme trois fois l’mont Everest pour ne pas faire sourire.
Donc en gros qu’est-ce que je peut bien lui trouver à ce film, moi, hein ? Si c’est plat scénaristiquement parlant, si c’est absurde historiquement parlant, si Beethoven, mon Baie-tôt-veux-nœud, mon Lulu d’amur, le phare - que diable dis-je là ? - le soleil resplendissant du romantisme musical (avec Chopinouchet-chinou-chéri… Mais ceci est l’histoire d’un autre amour aussi passionné qu’impossible, que, dans mon infinie mansuétude, je ne vous conterais jamais, afin de vous épargner l’ennui d’une longue divagation d’adolescente en fleur dont la Raison commence sérieusement à se noyer dans un flot d’hormones et de célibat mal vécu) est éclipsé au profit d’une Mary Sue absurde, qui attire les sympathies comme le vinaigre les mouches. Je critique, je critique, mais n’empêche que je regarde… Et pire hérésie, j’irais l’voir en salles à sa sortie française. Ben c’est beau et bien joué. Et c’est tout. En fait, je suis une fille très simple, moi, et adepte de la philosophie de Baloo.

dimanche 25 novembre 2007

encore un post... ?!

Fichtre, encore ! Youpie... ça vous en bouche le coin-coin, à tous, n'est-il pas ? J'ai décidé de peupler un peu la solitude glacée de ce blog en créeant tout un tas de petits frères à mes articles, histoires qu'ils ne se sentent pas trop seuls, perdus en ce froid et morne désert wè-bique...

Enfin bon me connaissant, sachez qu'il ne faut pas attendre d'efforts trop héraklessiens de ma part non plus. Je vais me contenter de vous copier coller texto (ooouh, la méssante, elle ira en enfer !) une ancienne critique postée sur un ancien blog, du merveilleux animé qu'est Gankutsuou. Je viens de me reregarder les 24 épisodes qui composent cette série ô combien géniale et innovante, et me voici donc en légère rechute "superfanatique".
Allez, enjoy. Ne prêtez pas attention au début (révélateur de la précocité de mes mauvais penchants. Astaroth aura quoi se délecter de mon âme), comme je vous l'ai signifié précédemment, cet article a été écris pour un autre blog et il y a déjà un certain temps. Bouh.

Voilà longtemps que je n'avais posté.... Brrrm... Découvert de nouvel animé, je voulais dire ! Très longtemps. Trop longtemps, même. Le temps et l'argent me faisant défaut, j'ai surtout concentré les premiers mois de ma seizième année à parfaire ma culture littéraire classique. Et puis, voilà un beau jour que, comme à mon habitude, mes hormones de jeune femme vierge qui en a assez de l'être, me dilatent le coeur jusqu'à y faire entrer un nouveau personnage. Fictif, naturellement, mais si un de mes mâles lecteurs pense se rapprocher de son profil, qu'il me contacte diligemment, je lui en serait reconnaissante. Le fait est ici, que je suis en ce moment raide dingue d'Edmond Dantès, alias le Comte de Monte Cristo, et issu du roman éponyme de m'sieur Dumas. Un chef d'oeuvre, ce roman, soi dit en passant. Un bijoux au style poli, à l'intrigue resplendissante, merveilleusement tortueuse, et aux personnages aux multiples facettes, fabuleusement complexes. après le "choc" Monte Cristo, je me suis dans un premier temps empressée de me procurer d'autres livres du sieur Alexandre, et dans un second temps, de faire chauffer google et la wiki grâce à ces simples - et si beaux - petits mots clef : "Comte" "Monte" et "Cristo"... Et voilà t'y pas que je trouve - grâce à mon petit moteur de recherche adulé, qui constitue assurément la plus belle invention de l'homme après l'Internet, la littérature, les Arts et le lecteur MP3 - voilà t'y pas que trouve. Ou plutôt découvre, les yeux humides, émerveillés, remplis d'admiration, un fabuleux animé du nom de Gankutsuou. Adaptation libre, futuriste... Et niponisante du Comte de Monte Cristo. Au premier abord, le synopsis avaient pourtant largement de quoi susciter chez moi - qui suis une puriste tout ce qu'il y a de plus... Pure - au pire un profond dégoût, et au mieux une oppressante envie de rire, écrasée par le poids du ridicule de l'adaptation. Imaginez vous donc ? L'histoire se passe non pas dans une galaxie lointaine, très très lointaine, quoi que peu s'en faut, mais dans un futur très très lointain, ou le conservationisme et les modes du dix-neuvièmes sont dépoussiérées et remises d'actualité. Bénis soi ce futur s'il arrive un jour ! Quant à Mo-mon(te Cristo) le voilà transformé - le pauvre - en vampire galactique. Le château d'If devient une prison interstellaire. L'abbé Faria, une entité maléfique confinée aux confins de l'espace, mais possédant toutefois un petit lien de parenté avec les aliens de Sigourney Weaver étant donné que le voilà décidé à squatter le corps d'Edmond. La fin aussi a eu droit à son remix sauce "Japonisante" puisque notre bel héros y meurt, non sans être passé auparavant, aux yeux du spectateur néophyte, pour le grand vilain pas-beau de l'histoire. Quel comble. Voilà bien pourquoi il est toujours important de lire les oeuvres originales avant d'en savourer une adaptation quelle qu'elle soit. Sans oublier le fait - Plutôt original, et donc intelligent, puisque toute forme d'originalité, d'excentricité, ou de simple rejet des limites réduites du commun et de l'abrutissant quotidien confinent à la forme du génie la plus absolue : l'indépendance - Sans oublier le fait que l'histoire commence non pas par le débarquement du Pharaon - transformé pour l'occasion en vaisseau de l'espace - Mais par le séjour d'Albert (de Morcerf) et de Franz (d'Epinay) à Rome (Rome la Grande, la Puissante, la Rayonnante, est rebaptisée "Planète Luna" dans l'animé) pour assister au carnaval. Soit la deuxième partie du Roman. Edmond passe donc son titre et ses médailles de héros à Albert, fils d'un de ses ennemis, et dont le caractère à été terriblement simplifié jusqu'à devenir limitrophe de la niaiserie la plus aberrante (Et oui, nous sommes dans un animé japonais, et Albert, comme tout héros japonais, se doit d'être l'incarnation de la somme de toutes les formes de Stupidité humaine. Pas glorieux comme CV, mais bon, sinon, si on déroge on devient Faire Valoir ou grand méchant - ce qui n'est guère mieux) Le jeune de Morcerf, nous apparaît donc comme le grand héros cristallisant ainsi les qualités et défauts de tous ses prédécesseurs japonais, au mépris du personnage tel que le décris m'sieur Dumas. Naïf, au coeur pur, courageux, il se laissera pourtant séduire par un mystérieux aristocrate aux allures "Alucariennes" (Note : Alucard, est l'anti-héro-vampire d'Hellsing. Lisez son nom à l'envers, pour voir.) aussi peu dissimulées que les deux canines d'une anormale longueur qui pointent de chacun de ses sourires, le Comte de Monte Cristo sur le compte (Huhu ! Attention, jeu de mot stupide et puéril. Risque de contamination. Vous voilà prévenus) duquel courent de nombreuses rumeurs, et qui semble porter au jeune homme, un intérêt aussi vif et soudain que douteux. Voilà donc, le synopsis que nous propose la maison Gonzo pour cette adaptation de la perle littéraire que nous à laissé le sieur Alexandre. Uhuh, les adorateurs du roman original ont largement de quoi rire... Jaune. Ou bleu, plutôt, puisque telle est la couleur de la peau du Comte...

Bien. Et alors maintenant, j'en suis sûre, vous vous dites tous : Roooh ! La méssante ! Mais qu'est ce qu'elle a contre cet Animé ? Elle l'encense au début, et voilà que maintenant elle le démonte ! Elle est schyzo, ou quoi ? Si tel est le cas, moi je me tire... C'est peut être contagieux... ?

Mais non, non ! Ami visiteur ne part pas ! Suspend ta fuite, et reste ici m'écouter ! Il ne faut surtout pas considérer Gankutsuou comme une adaptation linéaire du roman original, mais plutôt comme une oeuvre à part entière, librement inspiré du chef d'oeuvre de Dumas. Ouf, ça va mieux, maintenant, hein ?… (D’autant qu’en matière d’adaptation insultante, Depardieu nous as refilé pire…)

Parlons maintenant de ce qui m'a attiré dans cet animé, alors que mon impression de départ semblait si mauvaise. Eh bien tout simplement les graphismes ! Magnifiques,originaux et innovants cela va sans dire. Le chara-design est des plus basique, mais enrichi d'une palette d'expressions propres à chaque émotion excessivement riche et ostentatoire. La colère, l'amertume, la haine, voir même la folie du Comte en deviennent palpables. Les vêtements et décors, quant à eux allègres bouillabaisses de 2D et de 3D, parsemés d'arabesques et de motifs aussi ondulants et chamarrés qu'arabisants, flamboyants exemples de tout ce que la technologie moderne de l'animation a à offrir de plus beau, envoûtants et nous plongeant au coeur d'un univers séduisant d'esthétisme; Vêtements et décors représentent le véritable point fort d'une animation ravissante d'innovation. Les motifs complexes et scintillants qui ornent vestes et cheveux n'épousent absolument les formes ni les ombres de ces derniers et semblent mû uniquement par leur propre chef, ce qui ne fait que rajouter une touche magique à l'onirisme des ambiances. Les musiques, quant à elles, n'en demeurent pas moins très belles - baroque et fantasque, et par là parfaitement adaptées à la série - Mais mon dictionnaire intérieur commence à être à court de laudatifs, et comme j'ai horreur de me répéter, je finirais ici avec cette conclusion : Je ne laisserait jamais d'admirer la belle gueule du Comte, soi la classe faite extra-terrestre.


P.S. Et puis, aller, pour nous faire plaisir à vous et à moi, une petite Amv trouvée sur youtube, et qui m'a beaucoup marquée :



Je rajouterais des images plus tard...

P.S. (bis) Je ne sais pas pourquoi, mais lorsque je relis cette critique, j'ai la désagréable impression que la maturité de mon style suit une évolution on ne peut plus régressive. Pitié, mes charmants lecteurs, détrompez moi, si vous tenez un tant soi peu à l'équilibre moral de votre bloggueuse favorite (petite voix *c'est malin, maintenant ils vont tous abonder dans le sens de ton caprice égocentrique*)

Bientôt dans vos bac, mèdames zéé mèssieurs

Talaa ! Pour vous et rien que pour votre bon plaisir, je vous délivre sans plus tarder une "priviou", comme diraient si bien nos pluvieux amis d'outre manche, de ce qui sera mon futur chef d'oeuvre. Ainsi, c'est donc un aperçu de mon premier dollmaker que vos petits yeux humides, éblouis par tant de magnificience, de maitrise et de génie créatif peuvent ici contempler, troublant vos âmes d'une admiration éperdue.
Et si je m'envoie autant de fleurs depuis tout à l'heure, c'est qu'il faut bien propagander un peu sa production, technique marketting, 'pouvez pas comprendre, de toute façon, vous faites pas d'économie, vous (et dieu vous en préserve, mes amis)



Les robes mériteraient leurs places sur les dos plastifiés des mannequins du London Dungeon tant elles offensent l'oeil de par leur cruel deficit esthétique, mais pardon, mon plaidoyer. Je les ait faites à la souris ! Comment ? Pas une excuse ? Les oekakis ? Y'en as qui maitrisent très bien le dessin à la souris ? Mais que diable, je n'en suis point, moi ! Je dessine comme un pied, et je m'en targue, na !
Bon allez, et comme tout ceci est d'un intérêt démentiel (je remarque que je dis ça à chaque fois... Grand dieu c'est dire si l'intérêt de ce blog est d'une sidérante vacuité intellectuelle) Je vous laisse avec mon chef-d'oeuvre. Dès que j'aurais appris à me servir de Flache, j'vous promet, vous pourrez faire bouger les vêtements et les appliquer à mon mannequin aux grands pieds (C'est pas gagné...)

Bien à vous
A tchao bonsoir !

Ps : à, offait-euh, les zamis, je voulais vous en parler dans mon précédent article, mais j'ai oublié. Concernant les actuels remous du long fleuve pas vraiment tranquile de ma vie. Eh bien devinez quoi, j'ai toujours pas mon attestation (je parie que vous n'avez pas eu le temps de deviner, mais zut. J'suis pressée, moi). Les fonctionnaires municipaux justifient une fois de plus leur répution légendaire de limaces paraplégiques. Mais bon, ils m'ont accordé un délais, à l'administration de mon lycée, alors ça va. Advienne que pourra. La suite au prochain numéro....

samedi 24 novembre 2007

Toute la miouzike que zaiiiiime-euh !

Bon, comme je n'arrive pas intégrer une playliste radioblog à ma barre de navigation, je m'en retrouve contrite à ça. Faire un article à la con uniquement pour poster un clip. Et rien d'autre. J'aime pas ça mais là, il fallait pourtant abso-lu-ment que je partage avec vous mon coup de coeur musical du moment
Tada-daaa



Wiii are ze monsteerrrze !

Du zoli rock, un tantinet sombre, bien rythmé qui donne envie de se déhancheeer . Et j'aime l'ambiance gentimment cauchemardesque qui se dégage du clip. Enfin surtout les passages où l'on voit le groupe en train de jouer dans des vêtements d'une classe certaine et qui ne sont pas sans rappeller le grand quatuor liverpoolois d'essence divine. Pour ce qui est de la fin, concernant la charmante mannequin au tit cul bien moulé qui se roule dans ce qui semble être du goudron (?), permettez moi très chers de m'en gausser quelque peu.
Par contre, un conseil les zamis, savourez ce morceaus et ne cherchez pas à en écouter d'autres de ce groupe sous peine de voir tous vos frêles espoirs brisés sans pitié, et donc d'être on ne peut plus déçus. Considérez en effet, que cette chanson là est assez différente de ce qu'ils font d'habitude. C'est à dire, alternativement, soit de l'emo (Sous entendu de la kloug. La culture emo m'horripile au plus haut point et que c'est pas demain la veille que je me ferais tatouer "I love my chemical romance" sur le bras.) soit du rock américain à la green day, uhuh, ce qui n'est guère mieux, voir ce qui est même pire oserais-je rajouter.
Brèèfeeuh. J'ai rien d'autre à dire. Mais je vous avais prévenu. Alors pshit. Je met des points partout. C'est parce qu'il faut. Que j'apprenne (eaurtograffe ?). A faire. Des phrases courtes.
Voilà....
Hum.
C'est pas pour dire, mais il est vraiment con ce blog.
Allez, j'arrète ici le massacre
Do Zvidanya, les gens

Pé-èsse : Tiens au fait, les apprentis Sherlock auront remarqué la zoulie bannière qui orne désormais le chef de ce blog, histoire de l'enlaidir encore un peu. J'ai assez galéré pour la mettre mais j'en suis contente.

vendredi 2 novembre 2007

Oooooh, dis maman, et ça, c’est quoi ?

… « ça ? C’est un article sur le blog d‘Iris, mon chéri.
- Et c’est qui, Iris, maman ?
- Iris, mon chéri ? C’est la plus conne de toutes
les déesses de l’Olympe. Dépressive comme la petite pétasse égoïste qu’elle est et dotée d’un Q.I. d’acarien mort. »

Bref, allez c’est pas tout ça de s’auto-envoyer des fleurs, mais j’ai un article à poster. Comment ? Nooon, moi, ravagée du neurone ? Mais comment donc, mes chêêêrs c’est la plus têêêribeulle des véritées Vraies de ce monde pourtant pétri d’hypocrisie sur socle de mensonges. Eh ouaip, j’ai plus toute ma santé mentale. Ni même toute ma santé tout court. Et en plus je suis qu’une sale indigne. Sisi, ça fait un mois que j’ai commencé ce blog, et à peine le premier article pondu, je vous ai déjà abandonnés, seuls, livrés à vous-même en cette florissante jungle sauvage qu’est internet, sans même le minimum syndical d’un kit survie. Pardon ! Je suis désoléedésoléedésolée. J’ai pas d’excuses valable, puisque de toute façon, même les vraies raisons de mon lâche abandon sont bidons. C’est-à-dire que je déprime un peu beaucoup. J’ai beaucoup plein de trucs à faire, mais je les faits pas parce que je préfère me morfondre sur mon sort et me livrer au remplissage de morve de pauvres petits kleenex innocents. Bref, de me comporter en petite pétasse égoïste quoi. D’où le brillant dialogue en incipit. Enfin bref, tout cela est on ne peu plus passionant, et d’ailleurs, je sens que ça vous captive. Allez, on enchaîne. Pour me faire pardonner de ma si longue absence, je vais vous poster un ou deux dessins à moi. Même si de toute façon, vu le nombre de visites que je reçois (ne pas se fier au compteur d’à côté, il compte les « pages vues », et non les « visiteurs ». C’est-à-dire qu’à chaque fois que vous actualisez la page principale de mon blog, vous êtes comptabilisés parmi les nouveaux visiteurs.) Je sais pas pourquoi je prend la peine de ranimer mon grand corps malade de blog.
Oulàh. Terrible.
Bon, d’accord, et si j’arrêtais de me plaindre, maintenant ?
Ok ?
Allez, les gribouillages du jour. Enfin de la semaine. Non, du mois ! D’ailleurs à ce propos, à partir de maintenant, je crois que je vais essayer de poster un article mensuel. Et au pire, si je ne trouve rien à dire, je vous posterais mes dessins, hein ?.

Allez, le premier, soit les méfaits d’un 457825ème visionnage d’Autant en Emporte le Vent sur l’esprit d’une petite dinde acnéique, écervelée et pucelle (c’est-à-dire moi)


Notez que, dans un soucis de réalisme absolu, j’ai prit la peine de me dessiner telle qu’elle, avec mes boutons plein la gu*biiip* le visage, pardon. Sisi, vous voyez, tous les points rouges qu’ont dirait un champ de coquelicots miniature.


Maintenant le deuxième, avec Dumaaaaas et Dantèèèèès *mode groupie absolue*
Notez que la colo n’est pas finie, mais, bon, que voulez vous, hein ? ‘Faut pas trop m’en demander, à moi, aussi, hein, non plus….



Encore Dantèèèèès (Hiiiiiii ! Prend moi dans tes bras et enlève moi, ô prince immatériel de mes phantasmes les plus honteusemment pervers !) Mais en plus réaliste, cette fois. Inspiré des illustrations de l'édition originale.




Maintenant, un vieux (au moins deux ans) mais que j’adore. En fait, c’est même probablement mon dessin préféré parmi tout ceux qui hantent mon carton jusqu’à aujourd’hui.




Et pour finir, un récent, mais que j'aime aussi :



Sinon, j'ai découvert le groupe yaponais "Moi dix mois" fondé par le leader de l'ex Malice Mizer. C'est très chouette. Très dark attitude, c'est à dire grosses guitares sur fond d'orgue symphonique, agrémenté dans les clips, de vampires coiffés comme s'ils sortaient d'une série d'expériences avec l'electricité, de faux sang, et de jolies chemises blanches à jabots qui volent au vent (j'veux les même !) . A consommer avec modération, donc, mais parfaitement digeste. Et puis samedi dernier, à la Fnac, j'ai aussi craqué sur le requiem de Wolfiee (Traduisez Mozart, pour les non-initiés) dirigé par Harnoncourt. Sang du chriiiist j'adoooowwre ! C'est beau, c'est vibrant, c'est exalté, c'est... C'est... Bref, chaque fois que j'écoute Dies Irae, j'en ai des frisson du bout des orteils jusqu'au haut du crâne.



Allez, voilà, c’est tout. Je pourrais continuer à vous raconter ma vie, mais elle est pas intéressante, ces derniers temps, alors c’est même pas la peine.
Bien à vous, mes chers lecteurs fantômes, saluez donc Catherine et Heathcliff de ma part (Enfin surtout Heathcliffichounet, hein !) Tiens, au fait, ça me fait penser que je suis en pleine rechute de Kate Bushisite. J'écoute en boucle la chanson Wuthering Height et j'aime. Cette chanteuse a vraiment une voix en or. Vibrante, claire, aigue, pointue comme le tintement d'une cuillère à capuccino Auchan contre un vase Ming de cristal (métaphore idiote s'il en est, ahlala, le manque d'inspiration, c'est terrible). Surtout sur le refrain, quand elle chante "Heeeaaathcliiiiff, It's me, Cathy, I've come hooome". ça aussi, ça me fout le frisson des pieds à la tête. Mais en fait, c'est peut être aussi parce que je suis enrhumée, que j'arrête pas de frissonner ? Hum, la question est intéressante, et mérite un débat ultérieur.
Allez, Hasta la vista, ninos !(Genre je parle espagnol alors que je dois plafonner à 10 de moyenne dans cette matière honnie)


P.S. Demaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin De Cape et de Crocs 8 !
Yeeeeeeeeeeeeeeeeeeaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhh
Goûtons ensemble un dernier instant de bonheur et de joie exaltée, avant de nous quitter (rime à la con.)

samedi 6 octobre 2007

Good morning starshine, the earth says hello

Bien le bonjour mes amis, ou bien le bonsoir, selon la position de ce charmant Phébus de par chez vous à l'heure ou vous lisez ces lignes d'un intérêt fort douteux au lieu de vous consacrer à d'autres activités autrement plus enrichissantes et utiles, comme changer la face du monde. Ici, ce truc, c’est donc mon blog, crée alors qu'il pleuvait dehors, en ce joli mois de Ma...Octobre, et que je m'ennuyait profondément en surfant sur ze internet. Voilà. Allez, place à la poésie.




Il fait moche dehors, le ciel est gris. Une légère et glaciale bise estivale fait s'agiter les feuilles des arbres au bout de leurs branches décharnées. Ils sont rares, ces arbres, d'ailleurs. A peine un ou deux, planté dans un petit caisson de terre le long des trottoirs tous sales et tous gris. Je les regarde un peu avant de lever les yeux au ciel. Je ne pense à rien, je rêve juste un peu. J'ai froid, et je me demande si les nuages aussi ont froid, ou bien si leur relative proximité du soleil suffit à les réchauffer. J'aimerais bien pouvoir le vérifier moi même. Un gros filet de fumée noire s'échappe d'une longue file de voiture. Le vent lui inflige toute sorte de torsions langoureuses, le pétrit en long serpentin opaque, qui s'échappe en dansant au milieu des cieux, jusqu'à disparaître totalement. Et je me retrouve seule. Au milieu du bruit. Au milieu de la grande ville. Je me hisse sur le socle d'une statue de St Exupéry. Le temps en a rouillé les membres, érodé les angles si bien que le nez et les doigts ne semblent plus que d'inidentifiables bosses rondelées. Les pigeons se sont allègrement chargés de repeindre le haut du crâne et les épaules décolorées, d'une couleur jaunâtre particulièrement abjecte. Mais je m'en moque. La statue, je la trouve belle, parce que celui qu'elle représente est grand d'esprit. Lui, il doit savoir si les nuages ont froids ou non. S'il leur est possible de toucher le soleil, d'en dérouler les rayons pour s'en draper, le soir venu, et conférer à leurs rebords cotonneux, un fin liseré brillant, aux reflets mordorés. Dans le fond, oui, c'est bien ce qui se passe chaque soir, lors du coucher de soleil. Même si je ne puis jamais le voir de mes yeux, à cause des grands immeubles qui me bouchent la vue. Des lampadaire précocement allumés dont la lueur synthétique terni de son jaune chimique, l'éclat des flots d'or déversé par le soleil mourrant. A cause de la pollution, aussi, qui noircit tout, de la chaussée aux nuages. Et surtout à cause du bruit. Des tumultes des conversations, des babillages, des commérages, des klaxons, les moteurs qui ronflent, les automobilistes qui s'insultent joyeusement. Tout cela trouble ma concentration, et je n'arrive plus à apprécier la beauté du crépuscule. Tous nos sens sont liés, la vue, l'ouie, l'odorat, sont autant de chemins différents mais complémentaires, pour nous aider à parvenir à un seul et unique but. La paix. La contemplation béate et oublieuse des beautés de la natures. Beautés que la ville m'empêche justement d'apprécier. D'ailleurs, en ce moment, la Brune commence à venir. Ce soir, sa robe sera simplement noire de jais, je le sens. Pas de paillettes, étoiles scintillantes, pour rehausser l'éclat de ses yeux argentés. Je songe qu'il me faut rentrer, mais je suis bien. Toujours assise à l'ombre de Grand Prince, je recommence à rêver. En dessous de moi, un chien un peu miteux, au poil disparate et dru, renifle le socle sur lequel je suis assise. Il semble prêt à le consacrer sa propriété par la solennelle cérémonie du lever de la patte et ce qui s'ensuit. Il n'a pas de collier, mais un large anneau d'une peau beige et plissée mise à nue à la place. C'est un peu une façon de montrer que sa maîtresse, c'est la rue. Elle et son cortège de privations et de maltraitances l'ont marqué jusque dans sa chair. Il renifle encore, puis prend l'air de se rendre compte que la propriété est privée, alors il s'en retourne en trottinant. Et moi je le regarde, et je me sens bien. Moi je suis au dessus de tout ça. Du chien perdu à moitié lépreux, du caniveau tout gris par lequel ruisselle un filet d'eau sale, chargé de détritus malodorants. Au dessus du trottoir crotté, du bitume jonché d'ordures, de la peinture écaillée à demi effacée du passage piétons. Passage piétons. Moi je ne suis pas piétonne, je vole. Je grimpe sur l'épaule de St Exupéry en m'appuyant sur la tête du petit prince. Déjà, on respire mieux, loin du sol, l'air est un peu moins acide.
Les nuages me paraissent plus blancs. Ils s'étirent paresseusement dans les cieux crépusculaires, tels de longues bandes de coton qu'une main invisible - peut être celle de dieu - s'amuserait à étirer à l'infini
jusqu'à n'en plus faire que de diaphanes et filigranes fils de laine. Je pose un pied sur le premier nuage. Il est encore assez épais pour supporter mon poids. Le vent souffle plus fort. Il fait s'agiter sur mes épaules, les pointes bouclées de ma chevelure. Je pose le deuxième pied sur un autre nuage, et j'entreprend ainsi l'ascension des cieux. Je voudrais toucher le soleil une dernière fois avant qu'il ne s'en retourne au delà de la ligne aux reflets moirés de l'horizon, pour éclairer une autre face du globe. Mais c'est trop tard, lorsque je me dresse enfin sur le dernier nuage, l'astre a disparu, et je suis seule au milieu de la nuit. Tout autour de moi est noir. Il n'y a même pas d'étoiles pour éclairer un peu mon chemin. Mon nuage commence à se dissiper pour se fondre avec les autres brumes glacées de la nuit. Je le sens s'étirer sous mes pieds. Je perd l'équilibre. Il se dérobe, et je tombe. Je tombe. Je tombe.
Et puis je me réveille.




Comme vous l'aurez donc compris, mes camarades, je viens de la plus merveilleuses des villes de France, celle du cinéma, de guignol, des gones, des champions de France, du grand Prince, de Jean Moulin, etc. C’est à dire Lyon. Mais j’habite en fait un tout petit patelin relativement obscur situé à 30 minutes à pied de la ville natale de St Ex, avantage non négligeable qui me permet de profiter de tout ce qu'une grande ville a à offrir en matière de loisir et de service, le tout sans les inconvéniants.
Et puis, c'est pas pour dire, mais habiter un trou pourvu d'une seule et unique librairie pour 10000 habitants ou kekchose du genre, ça a aussi de bons côtés. Surtout quand le libraire commence à bien vous connaître et vous fait de petites ristournes et de gros clins d'oeils de temps en temps. D'ailleurs, pour les clins d'oeil, c'est bien dommage qu'il soit trop vieux pour moi, et que de toute façon, mon coeur soit déjà pris par un autre amour impossible (normal, l'est mort il y a deux cent ans, et quand bien même, il a jamais existé), parce que je le trouve plutôt mignon.

Bon allez, et maintenant, on va faire un truc un peu moins "poésie de goutière à même pas trois centimes" et un peu plus concret.
Moi c'est Liria, ou Iris, comme la déesse grecque ou la carte fidélité "Champion", c'est comme vous préférez. Mon âge, on s'en moque un peu, mais pour les désespérés de la vie, ceux qui sont en phase terminale d’emmerdement profond, et autre pédophiles en vadrouille sur la toile, vous pouvez aller voir sur mon profil. Même si dans le fond, vu toutes les bêtises nunuche que j'écris depuis tout à l'heure, vous avez compris que j'étais encore en phase terminale de ma crise de "romantisite aigue". Je me passionne... Que dis-je j'idolâtre, je sanctifie, mes propres icônes païennes. Parce que je suis chrétienne, mais pas pratiquante, et que ma religion à moi, c'est le "Dhumanisme". C'est à dire la doctrine qui place Alexandre Dumas (le père) au centre de toute choses, y compris l'univers. Ou a tout le moins mon univers.
Je suis dépressive chronique, par cycles réguliers, lectrice boulimique pour combler le graaaand rien affectif de ma vie, scribouillarde anorexique, tête en l’air patentée sortant de son doctorat à l’école nationale de la rêvasserie inutile, fan girl maniaco-idolâtre de tout ce qui touche à l’isle d’Outre-manche, mère patrie de shorleck moles des Beatles, du punk et des petits pois à la menthe; pianiste feignasse mais adoratrice de Beethoven et autres Alfred Chopin (private jock), dessinatrice de génie, grande adepte de l'ironie bas de gamme (cf, mon trait de caractère précédent, concernant mes talents de dessinatrice), admiratrice des vieux films et des vieux acteurs des années 30 - 50 (Gable et Bogart, mes amûrs) fleur bleue, rêve à l'amûûûûr en secret tous les soirs mais se moque allègrement des amoureux dans la rue, peut être par jalousie, et jette de façon systématique tous les garçons qui l'approche, peut être par recherche de la perfection. Mon homme idéal à moi serait un savant mélange de Cyrano de Bergerac pour l'esprit, d'Edmond Dantès pour la grandeur, d'Alceste pour le côté misanthrope comme moi, de Mister Fogg pour le flegme, de Valmont pour le côté séducteur, et tant pis si je dois me faire jeter après, et enfin, de Delacroix pour le physique et le génie pictural. Ouip, je suis exigeante, et c'est pour ça qu'en *biiip* années d'existence, je suis toujours célibataire. D'ailleurs au fait, si l'un de vous, mes mâles lecteurs, pense se rapprocher au plus près des critères, contactez moi le plus dilligement possible, moi et le trou noir, l'aimant, le syphon qui me sert de coeur, nous vous en serons extrêmement recconnsaissants.
J'aime plein de choses, comme écarteler les fourmis dans ma salle de bain, le capuccino dégueulasse Aucha - allez savoir pourquoi, gribouiller "vive Iris" sur les cahiers de mon petit frère, mâchouiller du chewing gum (tutti fruti fore aiveure), écouter de la musique en imprimant à mon corps un violent mouvement de métronome de gauche à droite qui me fait passer pour une folle trisomique auprès de tous les invités, mettre des robes ultra-décoletées pour faire crier ma mère et se retourner les garçons dans la rue (Chuis une rebellzzz, anarchie powa!), faire de ma vie un immense sketch comique en l'émaillant ça et là d'anecdotes stupides découlant de ma déconnection quasi-totale d'avec le monde qui m'entoure, prendre des bains de trois heures en rêvassant, gagatiser des heures durant avec ma meilleure amie sur le génie de Rostand et me battre à coup de vers avec elle pour les faveurs de Cyrano, écrire des bêtises romantiques toutes pompées à Musset sans lui arriver au quart de la moitié du seizième de la cheville, me morfondre dans ma médiocrité artistique en jalousant les génies comme Rimbaud ou Ducasse, scribouiller n’importe quoi pour tout supprimer sauvagement ensuite, déprimer en mangeant mes barres de chocolat, trempées mes capuccinos, me moquer de l’accent de Marie la chaussure, québequoise pure et dure s’il en est... etc...etc... A noter aussi que je ne peux absolument survivre sans mes nourritures spirituelle, j’ai nommé les bouquins (avec au panthéon de mes dieux : Dumas (Nan, on s’en serait pas douté), Maupassant notre maître à tous, Poe, Baudelaire, Dickens, Verne, Ducasse, Chateaubriand… etc… Liste non-exhausive, et qui s’agrandit de un environ toutes les semaines). Côté pictural, j’vénère grave Delacroix et Géricault, et Friedrich, et Leighton (rien que des rôôô(minet ?… Nan ! Mantiques !)) à cause de que parce que leurs œuvres elles déchirent et elles me font kiffer pas la vibes mais la vie.
Et je n'aime pas plein de chose non plus, comme Zola qui me donne de violente crises d’allergie, la mayonnaise au ketchup d’ED, le pire des outrages jamais infligé à la musique après le rap américain, j’ai nommé Tokio Hotel, le foot, les skyblogs pas customisables, noirs et rouges avec des coeurs, des caractères illisibles et des roses noires ensanglantées; la secte du culte du dieu cellulaire (les portaibeule in quebequois), la pouffe de la pub pour l’oréal VIP, et puis aussi mon physique de poupée barbie silliconnée. 150 - 30 - 150, c'est à dire gros seins, taille de guêpe anorexique, et gros cul. Je suis difforme, mais j‘assume pas. Dieu (pas Dumas, l’autre, là, çui qui a dit à la pucelle d’Orléans d’aller bouter les angliches hors de France. Je ne donne jamais rien à la collecte, le dimanche à la messe, juste à cause de ça.), donc dieu, il a cassé son moule avant de m’y jeter, et j’espère qu’il n’a pas eu le temps de le réparer pour le suivant. Ça me rassurerait de savoir que je ne suis pas le seul modèle défectueux sur terre, même si mon alter-ego est peut être un russe serbo-croate fan de football. J'ai aussi un visage de bibendum, transformé en ce moment en champs de bataille pour le dantesque affrontement des armées point noir et acné juvénile.
La bataille fait rage, messieurs dames, qui l'emportera le territoire? Quel suspens, diantre ! Je n’en croit pas mes mirettes ! Ouaip, c'était nul, mais je déprime, alors faut pas non plus me demander d'être drôle. J'ai des yeux jaunes de chat, ou de sorcière, c'est selon l'imagination de celui qui me décrit, j'ai des culs de bouteille, des cheveux bruns filasses, la parfaite panoplie de l’intello binoclarde de base, un teint de vampire albinos qui aurait passé 500 ans de sa vie prisonnier des glaces de Sibérie.
Et ce sera tout, bonne fin de journée à vous, très chers.

Voilà. Ouhlà, c'était bien long, toussa toussa, dites moi mâdâme. Et puis il faut bien l'avouer aussi, entre nous, cette introduction des plus douteuses sur ma petite personne, toute pétrie de digressions et de mots très barbares, était quelque peu pathétique. Je vous laisse juger vous même.

P.s. L'image qui, je le trouve, colle admirablement bien au sujet de cet article (Un magnifique personnage tout de blanc costumé dans la plus pure mode Louis XIII, feutre et fleuret au poing, s'inclinant vers nous nous en guise de salutations dans une attitude exudant l'élégance et le charisme. Vous n'avez aucun moyen de le savoir alors je vous le dit, moi, c'est Cyrano de Bergerac, le gascon gassendiste au cartilage nasal chatouilleux, à la verve inépuisable, au charisme sans pareil, prince de mes fantasmes) est comme indiqué la couverture du huitième tome de la plus merveilleusement mirifique bande dessinée du monde, de l'univers, voir du multivers (je précise que je n'ai jamais réussi à finir de lire les cycles de Morcook, et que je me suis arrêtée au premier tome d'Elric), à savoir la bien et sus-nommée de Capes et de Crocs. Soit une petite perle que vous devez absolument connaitre et que donc, par conséquent, dans ma grande mansuétude pour ne pas laisser vos âmes impies errer sur les chemins tortueux de l'ignorance, je vous présenterais un peu plus tard.

Re. Ps. J'ai envie de changer le fond de mon blog, et pis aussi la petite phrase en fin de message "publié par" histoire de rendre toussa un peu plus personnel mais j'ose pas. Put*biip* de me*biip* je trouve pas comment on fait ! Langage HTML, je te hais, je t'abhorre et je maudit ton créateur jusqu'à la 199785ème génération ! D'habitude, j'arrive à faire des trucs sympas avec toi, mais là, sur blogger tu m'es aussi clair que de l'huile de vidange dans un verre d'encre. Alors vous mes lecteurs, z'allez devoir attendre encore un peu avant de découvrir ce que mon imagination tordue vous à concocté comme customisations pour mon pauvre blog nouveau né.

Bien à vous. Que dieu et Dumas vous gardent.