Un blog idiot, avec un nom idiot, tenue par une idiote... De quoi parlerons nous dedans ? Mais de choses idiotes, bien sûr. Allant des séquences semie-romancées de ma superbement papas-ssionante vie, à une colonie d'opinions littéraires, musicales et artistiques sans intérêt, en passant par beaucoup de poésie de goutière. Chouette, quel programme, mes amis !

vendredi 11 janvier 2008

Que peut produire ma pauvre cervelle stérile, sinon l'histoire d'un homme sec ?

Mes salutations, très chers lecteurs.
Alors voyons, cela faisait longtemps que je n’était pas venue misajourer cet étrange coin de ouèb, tout de pixel, de mégaoctets et - dans mon cas - de connerie, que l’on nomme couramment blog ? Horreur et malheur ! Infamie ! rattrapons nous vite avant de terminer au fin fond de l’enfer des bloggeurs feignants ! Postons une tartine de 20 pages Word ! Chiche ? Ben ouais, chiche, puisque aujourd’hui, évènement du millénaire, j’ai écris un peu de mon roman. En cours de philosophie, naturlich, mais que voulez vous, l’on échappe pas à son destin (à moins que je ne confonde avec instinct ? ) Le fait est que dieu, dans son infinie mansuétude, à enfin daigné m’insuffler l’inspiration dont mes petites mimines manquaient cruellement lorsqu’elles erraient au dessus de mon clavier, ces derniers temps trop modernes à mon goûts. Wah. Je recommence les jeux de mots pourris. C’est que je suis de bonne humeur ! Finies les conneries mornes et plates, vive les conneries enthousiastes ! Ouais ! Mais je m’égard. Je vous parlait donc de mon outrage à la littérature, bouillie de caractères hybride, puisant ses ingrédients aussi bien dans l’héroic fantasy qui berça ma quatorzième année (Aaaah, la magie, les monde parallèles, les empires gouvernés par un maniaque psychorigide, les religions démoniaques…. Toute ma jeunesse, ça les tits n’enfants.), que chez Anne Rice (juste pour les scènes de cul pas encore écrites, je l’avoue à ma décharge de pucelle hormonalement déréglée), Dumas (Bien sûr… Si vous aviez parié sur sa non-apparition dans ma liste de références, vous vous êtes fait entuber comme des bleus turquoises), Dickens, Musset… Etc. Alors je suppose qu’au vu de tout cela, vous vous doutez des hautes qualités et mérites littéraire de ma grandiose œuvre. Vous remarquerez également, qu’ayant écris la première partie en mars dernier et ayant traversé entre temps, un no man’s land de production plus littéraire que des messages blogs, le style change radicalement ou peu s’en faut, entre le début et la fin. Ce qui (en fait, j’aurais pu mettre une virgule à la place du point, mais j’aime mieux laisser au sieur Marcel, l’apanage des phrases à rallonge), bref, ce qui, au sein d’un même roman, peu paraître assez peu élégant, pour ne pas dire complètement crétin. Mais d’abord, j’écris, et ensuite je relis. Sinon, déjà que j’ai, au bas mot, une demi douzaine d’autres projets en chantier, allant du roman à la bédéssinée, passant par le recueil de nouvelles et la sonate, mes chances d’achever de souffleter la littérature avec le gant répugnant de mes créations, risquent de se trouver fort réduites par mes tendances à laisser vagabonder mon esprit en tous sens. Vous remarquerez aussi dans votre sagacité, que 20 pages et…. Toujours pas d’action. Émile (Zola, au cas où mes familiarités avec les Grandes Divinités de la secte de la Sainte Littérature vous soient encore impénétrables.) attend moi, j’arriveee-euh ! Mouahahahaha ! (Wah, ça faisait longtemps que j’avais pas écrit « mouahaha ». Faut dire que c’est un peu con, aussi, « mouahaha ». C’est que je dois vraiment être de bonne humeur)
Enfin assez blablaté, place à l’histoire (de la viiiiie-euh !) !

Ben, pourquoi tout le monde s’en va ?

Huuuum… Après réflexion, vous pouvez revenir, je ne posterais pas les 20 pages. J’ai réalisé à quel point cette entreprise serait veine et dommageable à l’esthétique de céans. En gros ça va tout déformer mon blog. Donc, je vous montrerais juste le morceau que j’ai écris aujourd’hui en philo. Pas d’action, rien que de la description… Enfin, Ah, si, pardon. En 15 lignes, mon personnage franchi une porte ! Talala, s’il y avait un record du délayage de l’action en littératorture, je viens de l’exploser ! Et vous, vous n’aurez, bien sûr, je le suppose, aucun mal à suivre. De toute façon, ce que je veux que vous jugiez, c’est le style. Pas trop ampoulé, et par voie de conséquence, ridicule, dites ?

Offaite. En italique, ce qui s’est passé avant, parce que finalement, c’est pas si évident que ça de comprendre mon extrait tout seul isolé loin du monde.
Dites moi aussi si vous trouvez que j’ai relativement réussi à rendre l’atmosphère sensée se dégager des lieux. J’en ai personnellement pas l’impression mais bon, si je commence maintenant à dénigrer ma prose en disant qu‘elle est cacaproutteuse comme tout ce qui sort de moi (remarquez le jeu de mots subtilement scatophile… Mordi, où vais-je ?), je vais me faire frapper sur les doigts par des personnes que je ne nommerais pas afin de préserver leur anonymat. La palisse est mon meilleur ami.

Lorsque nous nous arrêtâmes enfin, nous nous trouvions devant une petite porte verte à la peinture fanée, écaillée et aux gonds rouillés. Le bâtiment dont cette petite porte gardait bien médiocrement l’accès se trouvait être un de ces grands hôtels étriqués dont l’architecture obsolète trahissait l’âge. Bâtis il y a quelques siècles, à l’époque où Varna n’était qu’un minuscule petit village portuaire, ces hôtels étaient destinés à servir d’asile nocturne aux marins harassés, commerçants de passages et visiteurs égarés. Mais avec l’expansion rapide de la ville, ils se trouvèrent bientôt relégués loin du centre, repoussés par les constructions plus modernes, jusqu’à former une mini agglomération, ville aux abords de la ville, quartier fantôme déserté de tous sauf des vents qui semblaient se colporter en leur langage sifflant, les contes des temps de l’ancienne splendeur.
Semblant ne venir de nulle part, une entêtante odeur d’encens m’assaillit les narines, et me troubla les sens au point de me faire tituber. Ma mère le remarqua. Elle m’autorisa à faire une pause, me désigna d’un geste du bras, un cageot de pomme renversé, et s’assit elle-même sur le petit pallier de pierres grises devant la porte verte.
Notre marche à travers les rues de Varna avait sans doute duré plusieurs heures. La douleur persistante, lancinante, aigue qui faisait se tendre aussi durement que la corde d’un arc, chaque muscle de mes mollets, puis l’intense et bienfaiteur soulagement du poids que l’on retire qui m’envahit sitôt assis me l’apprirent aussi sûrement qu’une montre eût pu le faire.
Toutefois, passé le premier choc sensoriel qui m’avait tant bouleversé à l’entrée de la ville, je ne pu me souvenir du reste de notre marche. C’est à grand peine que je parvint à rassembler quelques images confuses et embrouillées. Le fiacre, les enfants en guenilles lui donnant la chasse à travers les artères de la ville, le soleil de plomb conférant aux grands immeubles blancs, un éclat opalescent, l’odeur de pain chaud, les jeunes filles en robes chatoyantes, naïades s’admirant dans l’onde claire d’une fontaine… Et puis plus rien.
La suite se perdait en un tourbillon de couleurs, taches chamarrées dansant une ronde de sabbat sous mes yeux; et en un carillon de sons, de voix, de musiques, de rythmes, mélodies de vies discontinue et discordante tintant incessamment à mes oreilles; et en un unique parfum, complexes des multiples fragrances respirées durant notre marche. L’afflux d’informations avait été tel, que ma mémoire pourtant vigoureuse n’avait pu endiguer le flot de sensation nouvelles s’abattant si soudainement sur moi.
Lorsque, toujours assis sur mon cageot de bois, je repris peu à peu une conscience plus nette de ce qui m’entourait, mon ouie et ma vue me signifièrent que l’endroit était absolument désert. Seule persistait, l’étourdissante odeur d’encens. Le contraste entre la délicate quiétude de cette rue et l’agitation tumultueuse du cœur de la ville tantôt traversée, me frappa d’une telle manière, que j’en vins à me demander si nous n’avions point quitté la ville, voir quitté la réalité pour nous transporter soudain en un monde silencieux d’onirisme. Une légère brise soufflait, fantôme hantant ces lieux désertés de l’ébullition humaine, et faisait voleter plumes, rubans et foulard de mon costume. Leurs ombres, démesurément étirées par le soleil de quatre heure, se mirent aussitôt à danser sur les murs jaunis des bâtiments, ajoutant ainsi une touche fantastique à l’irréalité de la scène.
Ainsi, tandis que je me livrai à des rêveries que seule l’imagination vivace et fertile de l’adolescence peut engendrer, ma mère toqua trois coups légers contre le battant de la petite porte verte. Ramené à la réalité, je la rejoignit sur le pallier, juste à temps pour percevoir de l’autre côté, un bruit traînant de pas.
Qui, ou quoi que soit notre hôte en ces antiques lieux, fantôme ou humain, il ne me sembla guère pressé de nous ouvrir. La porte pivota sur ses gond avec une facilité aussi remarquable que surprenante, sans un grincement, et j’en déduisit contre toute apparences, qu’elle devait être huilée et entretenue régulièrement. Un vieillard au visage amaigri paru sur le seuil. Un domestique, à en juger par la raideur de son maintien. Ses joues creusées étaient mangées de favoris gris, impeccablement lissés vers l’arrière, comme le voulait une certaine ridicule mode masculine du temps de mes jeunes années. Ses petits yeux noirs, éteints, dissimulés, étouffés par une arcade sourcilière démesurément proéminente, rehaussés d’une unique touffe de poils grisonnants arquée en « V », nous toisèrent de bas en haut . Puis il aperçut le splendide pendentif de ma mère, et quelque chose s’alluma au fin fond de la nuit monotone de son regard. Fidèle à son avarice de paroles et son flegme confinant, dans mon opinion alors colorée et cynique d‘adolescent, à une langueur de gastéropode, il nous salua d’un bref signe de tête et s’effaça pour nous laisser entrer. Ma mère et moi nous engageâmes en un long couloir de pierre dénudée, troué de chaque côtés d’une myriade de portes cadenassées, vétustes, aux panneaux couverts de poussière. La partie supérieure des murs était décorée d’une impressionnante galerie de portraits où, sans doute, toutes les fantaisies de la physionomie humaine se trouvaient représentées. Au fond, une unique fenêtre sphérique aux carreaux à demi brisés laissait filtrer un mince rayon d’une lumière diaphane, clarté diffuse faisant danser sous mes yeux, une multitude de grains de poussières qui, sur l’instant, me parurent de la poussière de fée. Un large tapis de velours rouge se déroulaient sous nos pieds, étouffant le bruits de nos pas, et un silence surnaturel planait autour de nous. A mesure que nous progressions les effluves d’encens tantôt respirées dans la rue, à présent entremêlées d’une autre odeur plus suave, se faisaient de plus en plus insistantes, insidieuses, pesantes comme un poids non plus sur mon seul odorat, mais sur chacun de mes sens. Étourdi, il me sembla alors que les portraits au dessus de moi s’animaient à mon passage. Leurs yeux suivaient les miens, cherchaient mon regard, s’attachaient à mes pas, pénétraient mon être. A ce moment, je pris peur. Non pas que je soit particulièrement couard, mais en cet instant, l’ambiance inquiétante de calme exsudant de chacun des murs produisit une si forte impression sur mon jeune esprit, que je me blotti un peu dans les jupons de ma mère. Elle me rendit brièvement mon étreinte, me repoussa, mais garda tout de même ma main tremblante d’enfant dans le creux de sa main ferme d’adulte.
Enfin, le domestique nous désigna une minuscule porte d’un jaune pâle que le temps avait fait virer au blanc cassé, si bien encastrée dans le mur de notre gauche, que je ne l’eût jamais remarquée si l’on ne m’en avait indiqué l’existence.
« Merci, Barrois », souffla doucement ma mère à l’intention de notre guide.
Je tressaillit en entendant sa voix. Elle qui s’était tue toute notre marche durant, laissant seulement son habituel sourire suave de mélancolie relever la fine courbe de ses lèvres, comme perdue en un rêve par trop inaccessible au commun des mortels. Toutefois, elle s’était retournée vers moi en parlant, et de sentir son souffle d’ange contre ma nuque, de laisser son haleine fraîche et parfumée distraire mes narines de l’insupportable odeur d’encens, me rassura quelque peu. Ma main se détacha de la sienne. Le simple son de sa voix mélodieuse et limpide comme le chant d’un ruisseau ondoyant entre des rivages de sable fin, m’insuffla le courage nécessaire pour affronter seul le commencement d’effroi né dans mon cœur de la féerie silencieuse des lieux.
Le vieux Barrois, puisque tel était son nom, se retira avec sa lenteur habituelle, non sans avoir salué ma mère, et lui avoir remis une petite clef de bronze.
La porte blanche une fois descellée, poussée, un univers extraordinairement fantasque, chamarré, chaloupé, ondoyant, en un mot, magique,s’offrit alors à mes yeux éblouis, peu habitués aux couleurs par la grisaille de ma bibliothèque.

La pièce entière était baignée d'une chape de brouillard orangé. Quelques clartés, diffuses, évanescentes, perçaient cet épais et volubile manteau de leur halos tremblants, pareilles aux lueurs lointaines d'une ville, observée depuis l'océan. Il me fallu plusieurs secondes pour parvenir à voir au travers de ce voile ectoplasmique. Un appareil aux pales de cristal tournait sur lui même, accroché au plafond, et repoussait ainsi les émanations gazeuses de part et d'autres du centre de la pièce. Il m'apparut en réalité que ce si troublant obstacle à la perception visuelle de mon environnement, ne constituait que l'ensemble entremêlé des rejets qu'un groupe d'hommes et de femmes allongés, tiraient par bouffées de longs tubes de verre. Partout, de longs canapés doublés de velours écarlate et empanachés d'or, supportaient dans leur splendeur les corps alanguis. Posés sur un nuage de meubles essaimés aux quatre coins de la salles, des brûloirs à encens dégageaient ce fort parfum qui m'avait et continuait de tant me troubler. A l'image du reste de la salle, leurs teintes, enfermées dans une gamme de couleurs chaudes, variait du jaune lacrymal au rouge aveuglant. Le travail de leurs finitions était fin et précis. Des anses aux cols, tous étaient parcourus de motifs spiralés et désordonnés, qui ne manquèrent de me rappeler ceux du collier de ma mère. Sur l'instant, une telle minutie pour de simple brûloirs me paru exagérée, et à plus forte raison lorsque lesdits brûloirs n'étaient destinés qu'à empoisonner leur atmosphère. Le logicien éclairé que j'étais se demanda à quoi bon rendre agréable à l'oeil ce qui est détestable pour le reste des sens ?
"Allons, Malo, ne soit pas si effrayé, viens".
J'en étais encore à contempler d'un oeil suspicieux les instruments de mon supplice olfactif, quand je me rendis compte que ma mère était entrée pour se fondre dans le brouillard. Seuls restaient visibles, ses contours, ce qui lui donnaient l'apparence d'un spectre iridescent. Je me fis la réflexion qu'il serait amusant d'être le fils d'un spectre, quoique peu pratique pour les travaux domestiques, et puis, me jugeant stupide, je ne me fis plus aucune réflexion et entrais.

Aussitôt, la seconde fragrance m'envahit de nouveau les narines et manqua de me faire tourner de l'oeil. Je sentis mes genoux se dérober sous moi. Une main qui n'était pas celle de ma mère me cueillit derrière la nuque au moment où je m'apprêtait à basculer en arrière. L'on me fit allonger sur l'un des canapés. Puis je perçus une voix à mon oreille, douce. Ou à tout le mois est-ce le souvenir que j'en conserve. Toute l'atmosphère n'était qu'harmonie tranquille et suavité enivrante, de sorte que je crains qu'elle n'ait teinté mes souvenirs d'un voile de légèreté, émoussant les perceptions de mes sens. J'étais à présent au centre de la pièce. L'étrange ventilateur repoussait le fumée loin de moi et le mur opposée à la porte m'était à peu près visible. Tapissé de larges bandes de soierie précieuse, tressées en leurs extrémités de fils aux reflets mordorés et cuivrés. Un piano solitaire, dont la couleur d'ébène rompait radicalement avec le reste de la décoration, s'y trouvait également. Un jeune homme, que je devinais d'une demi-douzaine d'années mon aîné, laissait courir ses doigts sur le clavier, affleurant délicatement la surface nacrée des touches. Seulement alors, je réalisais que depuis mon entrée une légère mélodie flottait près de mes oreilles. Le tout embaumait les sens et les endormais si bien, que je manquai de m'assoupir. La pièce était calme, mais ce calme avait quelque chose de différent d'avec l'inquiétante quiétude de la ruelle ou celle, lumineuse, du couloir. Ici, l'atmosphère était chaude et chamarrée, et puis je n'y étais plus seul. Comme si la simple présences d'autres personnes que ma mère suffisait à me rendre le silence moins menaçant. Je du fermer les yeux, mais un contact brutal sur mon épaule me maintint éveillé. Ma mère et une autre femme était penchées au dessus de moi.


Péesse, et pour finir en apothéose, mon dernier dessin à la tablette, que je vous posterais demain parce que là, il est en format .psd, et j’ai la flemme de l’enregistrer puis de l’uploader ce soir.

*Edition*

ça y est le voilà. Par contre je vous préviens, il est hautement pornographique. Ne déroulez pas la page si vous n'avez pas l'âge légal en vigueur dans votre pays. Je m'en voudrais de choquer vos fragiles noeunoeuils et de traumatiser à vie vos juvénils esprits encore si exempts des souillures de ce monde.
Si vous regardez malgré tous mes terribles avertissments, vous remarquerez sans grand peine que notre Don Giovanni ressemble quelque peu à une gonzesse, renforçant par là l'aspect outrageusement pervers de la scène et achevant de vous convaincre du dérèglement de ma vie sexuelle encore inexistante.
Ahlala, mes amis, où va le monde si même les rats de bibliothèque intellos se mettent à phantasmer des trucs fortement réprouvés par la morale catholique dont ils se réclament pourtant, je vous le demande ? Rien ne va plus









Re péesse. Tiens je voulais vous en parler en début de message, mais finalement, même moi qui suis agrégée ès digressage, n’ai pas osé.

Déjà bonne année et joyeux noel, que j’ai indignement oublier de vous souhaiter dans l’immense étendue de mon égoïsme.

Maintenant, opération complétationnage de ma liste de cadeaux de nowel. J’ai eu *tente de réfréner ses débilisantes pulsions fangirlesques, mais échoue malheureusement par manque de volonté* Davyyyyyy Coppeeerfiiiieldinoucheeet (Gâââââh), de m’seu Charles, pas le personnage à Queneau, mais çui qui dodotte à Westminster, et qui est en passe de devenir mon écrivain favoris offre ze mois ! Il faut croire que mon intuition n’est pas aussi atrophiée qu’il n’y parait de prime abord (Cf article qui cause de mes cas de noël). Ensuite, j’ai eu de la part du docteur Jekyll (Mystérieux avatar sous lequel se dissimule mon père. Je le précise car je crois n‘avoir encore jamais dit ici, que donner des surnoms débiles à mon entourage était ma seconde principale occupation, après le monologue mégalomane), et je ne m’y attendais pas, une lampe rétro kitchissime s’il en est, frappée de l’Union Jack, plein de Jules Verne et un disque de Tori Amos. Sans oublier moult sommes d’argent que je me suis empressée de dépenser à la libraire du coin. Le tenancier du temple, avec son amabilité et sa gentillesse habituelle (phrase garantie 100% non ironique. Pour une fois, brisons la routine : non à la dictature du cynisme spirituel à tout prix…), voyant les sommes pharaonique dont je venais régulièrement alimenter sa caisse enregistreuse, m’a gracieusement offert, non pas un, mais deux (!) livre en cadeaux pour « encourager la jeunesse qui lit et qui en est passionnée ». Merci monseigneur, je vous baise les pieds. Vous venez de vous fidéliser une cliente aussi sûrement que si vous l’aviez magnétisée.

Péesse III, la revenge des Sith : A propos de mon titre. Non vous ne rêvez pas, il n'est toujours pas de moi, je suis toujours feignasse, et il s'agit bien d'un extrait du prologue de Don Quichotte, que j'ai offert à ma mère quoi que je pense finalement le lire avant elle. Cervantès faisait preuve d'une autodérision des plus réjouissantes.

Allez, bien à vous. Que dieu vous garde.

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