Un blog idiot, avec un nom idiot, tenue par une idiote... De quoi parlerons nous dedans ? Mais de choses idiotes, bien sûr. Allant des séquences semie-romancées de ma superbement papas-ssionante vie, à une colonie d'opinions littéraires, musicales et artistiques sans intérêt, en passant par beaucoup de poésie de goutière. Chouette, quel programme, mes amis !

mardi 22 janvier 2008

Haribo c'est beau la vie

Yop à tous !

Bien, à présent que le raccord lecteur/écriteur est établi, entrons dans le vif du sujet.
Ce matin, les plombs de mon lycée ont eu l’extrême amabilité de sauter au beau milieu de la matinée. L’incident n’est pas rare, et pour honorer l’amitié que je porte à La Palisse, je dirais même qu’il est fréquent, et à chaque fois, il implique moult conséquences toutes plus ou moins nuisibles à mes capacités de concentration déjà réduites, ou à mes aptitudes à supporter un hall bondé de « d’jeunz », certains très pittoresques, pendant plus de cinq minutes sans que les fluctuations de mon humeur ne se fassent plus marquées. Notamment, cette éclipse de néon-ovale-brisé-qui-pendouille-agréablement-du-plafond, à eu pour conséquence, de faire voler en éclat le -bien fragile - vernis de civilisation de mes pairs, les transformant en une bande de singes hurleurs surexcités. Tout un chacun s’est senti obligé d’y aller de son petit commentaire. Certains extrêmement fouillés et réfléchis. « Tiens, les plombs ont sauté ». Bien joué Rouletabille. D’autres plus abstraits, mais non moins intéressants, freudiennement parlant « Ooouuuh, je suis le fantôme ! » ou d’autre, encore, aidés de leur cellulaire à écran lumineux, se sont proposés de jouer les guides, tandis que la majorité du troupeau hurlait, bondissait, usait ses cordes vocales à exprimer sa joie de se retrouver dans le noir complet à onze heures du matin. Alors pour les rares individus, qui, comme moi, avaient réussi au prix de gros efforts de maîtrise à conserver leur calme, le quart d’heure qu’il a fallu pour faire revenir la lumière à tenu du « supplice qui rend fou« , ou encore du « supplice qui manque de vous casser un jambe parce qu’un fou furieux vous bouscule dans l’escalier en s’amusant à dévaler les marches cinq par cinq ». Vivement l'ENS lettres

Sinon, j’ai également profité de cette matinée riche en émotion pour scribouiller un absurde petit quelque chose. En deuxième heure de math, pour me justifier d’avoir dormi pendant la première, mais vous allez comprendre. Je vous posterais ça ce soir, là j’ai pas trop le temps.

*édition*

Voilà, une suite pastiche de la cigale et la fourmi, dont je ne vous ferais pas l'insulte de vous rappeller le début. Les rimes sont quelques peu aléatoires, les premiers vers en alexandrins, et puis pour le reste, j'ai eu la flemme. Je préciserais à ma décharge, que mes capacités de compréhensions étant tout à fait hermétiques aux intégrales de fonctions, le déchiffrage de hiéroglyphes arithmétiques est une activité qui agit puissament sur le degré d'ouverture de mes paupières.

Mais, se faisant fi de cette triste déconvenue,
- C'est chose connue, les paresseux n'ont pas d'orgueil,
La cigale, tenace, ne se tint point pour perdue,
La chenille la voudrait bien prier à souper.
Trois pas et un coup d'ailes, la voilà sur le seuil,
La chenille est dehors, recomptant ses paquets,
- Mon amie ! S'écrie la cigale transie de froid,
Pourquoi ces préparatifs ? Avant de partir, partage avec moi.
L'hiver alors tout juste naissant,
Fut pour la fille du papillon, du renouveau le temps,
La chrysalide n'ayant besoin de rien,
Elle abandonna à la cigale, tout son précieux bien,
Et notre soprano des temps ensolleillés,
Put tout à son loisir chausser ses claquettes et danser,
Sans craindre rien de la blanche saison ni de ses frimas.
La fourmi lorsqu'elle l'appris en fut tout à fait écoeurée,
Tout l'hiver, demeura dans le profond comas,
au beau milieu de ses multiples réserves,

Sans qu'aucune d'elles, à rien ne lui serve.

La morale de ce pastiche, vous la voulez ?

Amis fumistes de tous les horizons,
Quelque soit votre nombre d'yeux, la marque de votre théière,
Que vous soyez cigales, lézards, lycéens ou bourdons,
Ne changez en rien vos habitudes, le travail ne vous sied guère,
N'en déplaise aux fourmis auxquelles on ne peut s'adresser,
Vous trouverez toujours quelqu'un pour vous prêter.

Et à présent, comme Mozart, concluons :
"Les bonbons valent mieux que la raison"


Pour finir, puisque je suis lancée sur mes études, et, à plus forte raison, sur mon merveilleux lycée à l’organisation mirifique de semi-bordel (je dis « semi« , car le terme de « bordel complet« , ne peut s‘appliquer qu‘à un champs de bataille, ou à mon bureau, ce qui, dans le fond, reviens sensiblement au même), je vais vous faire part d’une autre interrogation métaphysique. En théorie, lorsque l’administration d’un lycée vous envoie une demande de justification d’absence c’est qu’il faut nécessairement que vous ayez été absent un jour ou l’autre. N’est-ce pas ? Or, quelle ne fut donc pas ma surprise, ce midi, de découvrir dans ma boîte au lettres, non pas une, mais deux demandes de justification d’absence à des cours auxquels j’avais assisté, et sans être arrivée en retard. Il faudra qu‘on m‘explique. Une entité maléfique doit avoir prit possession du corps de la cpe, et décidé de m’élire son bouc émissaire. En attendant, il va de soi que je ne me ferais pas complice de la déforestation en Amazonie pour leur répondre.

Allez, et après ce très court message, je vous laisse. Bien à vous les amis. Excusez aussi mon cynisme désenchanté, mais je suis très malade, et le monde vu par mes yeux à demi collés de fatigue, ne présente plus autant d’attraits qu’auparavant. En plus, j’ai une migraine faite pour un cheval, et une angine pour girafe. Pauvre moi.


Péèsse : Le titre n'a rien à voir avec le contenu de l'article, mais les Haribo, c'est bon. ça fait longtemps que j'en ai pas mangé, en plusse.

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