Un blog idiot, avec un nom idiot, tenue par une idiote... De quoi parlerons nous dedans ? Mais de choses idiotes, bien sûr. Allant des séquences semie-romancées de ma superbement papas-ssionante vie, à une colonie d'opinions littéraires, musicales et artistiques sans intérêt, en passant par beaucoup de poésie de goutière. Chouette, quel programme, mes amis !

lundi 24 décembre 2007

Titre (Ahah, oui je sais, c'était nul comme blague, et hyper-rebattu, en plus. Mais bon, je ne me suis jamais targuée d'avoir de l'humour non plus)

Chose promise, chose due voici la fameuse petite étude comparative des deux adaptations de la Reine Margot que j’ai visionnées. L’une de 54 (Je sais, dans l’article précédent, je vous disais 59, mais je me suis plantée, et la putride langueur d’Astaroth a investi la vacuité de mon encéphale et pris les commandes de mon esprit d’initiatives, de sorte que je n’ai pas la moindre envie d’éditer mon erreur. Et puis de toute façon, voilà qui ne change pas grand-chose au problème étant donné que nous restons somme toute dans les années 50, et que la bienséance et le respect des convenances propres aux films de cette époque ne nous sont pas épargnées) et l‘autre de 94. Ahah, vous l’attendiez, n’est ce pas ? Ne niez pas, je vous sent trépigner d’impatience sur vos chaises, et les vibrations que provoquent le martèlement répété de vos doigts sur le bureau ne m’échappent pas plus. Et remarquez également que pour une fois, dans mon infinie mansuétude, j’ai daigné atteler ma diligence avec des étalons purs sang (jeu de mot subtil, attention les mirettes ! Le trouverez vous ?). Et qu’au lieu de tomber aux oubliettes des promesses non tenues, comme par exemple, le disséquage de mon bouquin de Sade « la philosophie dans le boudoir » que vous attendez toujours, cette critique ci à eu le bonheur de voir le jour. D’ailleurs, à propos de Sade, en fait, je crois que je ne vous en parlerais jamais histoire que mon blog reste un lieu fréquentable pour les moins de seize ans.

Bref, revenons à nos Margots, je vous ait également dit précédemment que j’avais de loin préféré l’adaptation de 54, de Dréville. Notez bien au passage, que j’ai souligné le participe passé du terme indiquant une opinion personnelle, c’est-à-dire que je risque de me montrer complètement partiale et pas du tout objective (pléonasmes power !). Ceci pour une raison très précise, et qui entre autres, justifie là encore ma réputation de cœur d’artichaut aux pulsions fangirlisantes plus qu’envahissantes. Henri de Navarre. Dans le livre de Dumas, j’en suis quasiment tombée amoureuse : il est décrit comme quelque un d’esprit, de présence, de charisme, de souffle, d’ambition, enfin bref, à peu qu’il ne soit le véritable chef de la danse des complots que mènent tous les sangs bleus de France. Je dis quasiment amoureuse car je ne peut tomber complètement amoureuse d’un personnage historique, même lorsqu’il est dépeint par Dumas. J’ai toujours une sorte d’inhibition faite de pudeur et de peur du ridicule. (Enfin à une exception près, bien sûr… Victor Hugo à réussi le tour de force de me faire tomber amoureuse de Charles Quint. Ahah. Pathétique, hein ?) Le fait est qu’ici, ma sympathie pour Henri la future victime de Ravaillac, était suffisamment forte pour me faire compatir à la triste lobotomie que lui a fait subir Chérault. Hélas, Henri, mon pauvre Henriot, c’est ton esprit que l’on assassine à coup de pellicule et de script ! Où sont donc passées ta verve et ta répartie ? Envolées, envolées, les pauvres, parties vers des cieux plus cléments, portées par le vent en compagnie de la dignité de Charles IX et de l’humour de Dumas (qui constituent également deux pertes majeures sur lesquelles je reviendrait), pour ne plus te laisser sur les épaules, que les maigres hardes de tes origines montagnardes ! Te voilà donc réduit à l’état de pantin, de paysan inculte, perdu dans cette famille d’Atride - pour reprendre l’expression de Dumas - avec laquelle ont t’oblige à t’allier. Enfin ! Bien sûr, tu viens du sud et tu chasse l’ours à main nues… M’enfin tu es roi, poutaingmèrde (avec l’accent gascon, plize) ! Tu es sensé avoir reçu une éducation un tant soit peu plus princière et donc être capable de définir ton royaume autrement qu’à travers les montagnes, l’ail et le saucisson. Et vous, oui, vous, m’sieur Chérault, vous êtes un criminel d’avoir massacré un futur roi de France de la sorte. Henri à été épargné de la saint Barthélemy, mais ce n’était que pour mieux se faire traîtreusement assassiner quelques 400 ans plus tard par un metteur en scène désireux de justifier le titre de son film au mépris total de l’esprit du roman du sieur Dumas. Car effectivement, le beau rôle de « La Reine Margot », revient, dans la version de 94 à….. Margot. Logique, me direz vous ? Eh bien non, mes lecteurs, non, car si vous avez lu le roman, ce à quoi je vous enjoint très fortement , vous avez alors eu tout le loisir de constater que son titre était assez peu mérité, et qu’il aurait tout aussi bien pu s’appeler « Henri de Navarre » ou « Le Comte de la Mole », voir encore « Catherine de Médicis », car la kwine modeure tient elle aussi un rôle de premier plan dans l’intrigue, même si il est la plupart du temps, voilé du sombre châle de la conspiration souterraine. Le choix de Chérault, mettre sur le devant du plateau de tournage, le rôle de Marguerite de Valois au détriment des autres aurait pu se révéler intéressant si au passage, il ne l’avait transformée en une irrésistible tête à claques, hautaine, féministe (Eh oui là encore, mais remarquez, c’est la tare de tous les films modernes. On voit que la libération de la femme a passée par là… Et contrairement aux idées couramment reçues, elles n’a pas fait que bien, notamment dans ce qui touche au milieu cinématographique. Toutes les héroïnes de productions à gros budget sont désormais atteintes par une dangereuse et détestable maladie qui change les plus douces d’entres elles en insupportables pétasses : la girl-powerisite), aux allures de fille de joie, osons l’ajouter, car pour se donner en pleine rue comme elle le fait, il faut avoir une vertu aux dimensions du charisme d’Henri. C’est dire si la pauvre Margot à été prostituée par le film. D’autant que certes, je veux bien qu’elle ait une réputation de fille légère, mais que diable ! Inutile de le souligner de la sorte, car l’on confine à la vulgarité et à l’indécence. D’ailleurs, cela va me permettre d’enchaîner sur l’un des points blancs du film de Chérault. Il était temps que j’en trouve un, depuis le temps que je m’acharne sur les noirs. Et pour ceux qui aurait eu quelques difficultés à comprendre la relation de causalité qui relie mes deux dernières phrases, eh bien rassurez vous, il y en a une que j‘établi très bien dans ma tête, et que je m’en va vous expliciter de ce pas. A savoir la crudité. Car autant le film de Dréville est léger et d’une pudibonderie effarouchée, à la limite du ridicule (La Saint Barthélemy n’est que peu ou proue montrée. Quant aux cadavres mutilés des huguenots massacrés (ou encore des jambes de La Mole après qu’il ait subi la torture) ils sont Oh miracle, exempts de la plus petite goutte de sang. Les corps, bien que sensés avoir été sauvagement déchiquetés et éventrés, semblent être autonettoyants, comme le pare brise de la nouvelle Toyota yaris. Quel anachronisme !…. Et ne parlons pas non plus du sexe, qui pourtant, sous-tend l‘ensemble du roman. Il n‘est évoqué que par deux trois scènes de semi-nudité, d’une fraction de seconde chacune. Et.. Ah, si ! Pardonnez moi, rendons à Napoléon ce qui appartient à Napoléon. Une fois, Dréville nous laisse à loisir nous rincer l’œil sur le joli petit cul impeccablement blanc et lisse de Jeanne Moreau, trois petites secondes et puis s‘en va se cacher derrière les rideaux de velours rouge de son baldaquin, parce que la nudité c‘est bien mignon, mais faudrait voir à pas trop oublier qu‘on est dans un film tout public, et qu‘une paire de fesse, c‘est quand même une paire de pommes tentatrices. Vade rétro, quoi. J‘adooooore les années 50), autant « La Reine Margot » de Chérault est un film noir corbeau. Tout est montré, tout est dit, quitte à faire d’horribles anachronismes linguistiques (Au tout début, après son mariage, Margot, l’air hautaine et prétentieuse, glisse dans l’oreille d’un Henri à l’air gentiment crétin, un peu comme un poisson rouge qui contemplerait de son œil vide, la décoration de son nouvel aquarium, un mémorable : « Vous ne coucherez pas avec moi ». Ben voyons. Enfin à ce qu‘il parait, le film ne se veut pas historique. Tant mieux, parce qu‘alors, ce n‘est pas dans les orties, ni même dans les ronces, mais dans le lac aux piranhas qu‘elle a été poussée, la pauvre mémé.). Les scènes de sexe conservent une certaine élégance esthétique, même si parfois, elles sont limitrophes de la pornographie, et qu’on voit tout. Quant à la St Bathélemy, elle représente véritablement l’apothéose. Toute l’horreur du massacre est admirablement rendue par une succession de meurtres filmés sans tabous, le tout sur fond de musique gothique aux tonalités inquiétantes.

Et….
Ahah, avouez que vous y avez cru, hein ? Ce que c’est naïf, un lecteur de blog idiots, tout de même. Et à plus forte raison lorsque le dit blog idiot en question est tenu par une procrastineuse diplômée et chevronnée de ma trempe, doublée d’une feignasse à qui sera réservé le plus mignonnet coin du tartare. Bref, alors comme ça, vous pensiez réellement que j’aurais le courage d’écrire une étude comparative complète aussi vite ? Mais non, non, mes amis, rassurez vous, je suis toujours aussi fidèle à moi-même. Vous avez eu peur, n’est-ce pas ? Peur que l’on ne m’ai subrepticement remplacée pendant que je dormais par un clone auquel on aurais amputé l’aire « paresse » du cerveau (et donc auquel il ne doit plus rester beaucoup d’encéphale).

« étais-je identique à moi-même lorsque je me suis levée ce matin ? Je crois bien me rappeler m'être sentie un peu différente de l'Alice d'hier. Mais, si je ne suis pas la même, il faut se demander alors qui je peux bien être ? Ah, c'est là le grand problème ! »

Eh bien non, c’est vraiment moi et non une pâle imitation qui vous tape aujourd’hui ces lignes d’une main tremblante de sommeil parce qu’elle se meut au dessus du clavier à 3 heures du mat’ et que la personne se trouvant au bout de cette sus-citée main ne se sent pas vraiment le courage de continuer son post plus avant. Libre à vous d’être contents ou pas, de pousser de longs soupirs de soulagement ou de longs murmures de dépit. Le fait est que je continuerait ce message plus tard. Si je suis gentille peut être demain. Mais si je suis méchante, alors je ne sais pas, peut être à la saint bling-bling… Vous savez, là quand que les serpents y-z-aurons des dents. Et étant donné que nous serons demain le pénultième jour avant le réveillon. Enfin, pardonnez moi, je voulais dire cet après midi. Bref, je risque fort de me montrer très méchante, d’ailleurs, je suis justement en train de visionner mes classiques Disney, histoire de travailler mon rire sardonique de super-vilaine.

Naturellement, il va de soi que j’éditerais le présent article pour rajouter la suite de mon commentaire, et que je supprimerais en même temps, cette transition débile. Enfin, allez chercher de l’inspiration à trois heures du mat’, vous aussi, hein…

Allez, Do Zvidanya, les gences

2 commentaires:

Mey a dit…

*S'en va trifouiller dans la bibliothèque de sa mère pour explorer ladite reine Margot*
Tien, ça me donne envie de lire goulîment. Leusement. Non, gouli... J'abandonne

Unknown a dit…

Oulala, tous ces mots!...Je ne vais pas lire tout ça pour le moment, mais j'aime le titre (tout à fait le genre d'humour qui me' fait rire toute seule pendant un quart d'heure... lamentable, oui.)